Testé et approuvé: le « pudding » graines de chia au lait de coco et son coulis de mangue fraîche

Ultra simple et ultra sain, voici un dessert pour avoir bonne conscience! Les graines de chia, que l’on trouve en magasins bio, ont la particularité de former des liaisons gélatineuses lorsqu’elles sont au contact de liquide. C ‘ est pour ça qu’elles sont un aliment de choix pour les porridges du petit déjeuner ou les smoothies auxquels elles donnent de la consistance tout en étant neutre de goût. Et surtout ce sont des bombes nutritionnelles! Elles sont pleines d’antioxydants, d’oméga 3 et favorisent une bonne digestion. Alors pourquoi ne pas se lancer avec ce dessert gourmand et exotique ?

Il vous faudra, pour deux personnes:
– 40 ml de lait de coco
– 5 c à s de graines de chia
– 1 mangue
– Du sirop d’agave
Et c’est tout!

Dans un saladier, mélangez le lait de coco et les graines de chia. Assurez-vous que celles-ci se répartissent également dans le liquide.
Placez la mangue en morceaux dans un mixeur, ajoutez du sirop d’agave (1 cuillère à soupe suffit largement) et hop, vous voici avec un délicieux coulis qui contrastera avec sa petite touche acide et sucrée avec la douceur du lait de coco.
Versez les deux préparations successivement dans de jolis verres, et placez le tout au frigo. Plus longtemps ils y resteront, plus fermes ils deviendront. Perso, je les aime un peu crémeux ;).
Bon ap’ les amis!

Deux nouveaux venus dans la bibliothèque !

Empruntés hier au boulot, ces deux titres-là, que je n’avais pas trouvés terribles au premier abord, ont en fait enflammé mon imagination culinaire.
Dans l’ordre:

Mes bonnes recettes vegan 100% gourmandes – 100 % faciles
De Gulin Dunja, aux éditions Rustica. 17€

Celui-ci commence par une introduction que j’approuve grandement. Elle dit en substance que manger vegan n’est pas toujours bien manger, ou manger sainement et que faire ce choix implique de s’engager franchement au niveau nutritionnel. Pour cela, il faut 1) s’informer,  2) cuisiner !
L’auteur explique ainsi qu’elle a mis en pratique ses connaissances en cuisine macrobiotique pour créer son propre régime végétalien équilibré. 
Comme je le disais précédemment, je pense qu’il ne faut pas être sectaire et prendre le meilleur de ce que nous apprennent diverses disciplines et traditions culinaires. Encore une fois, on a beaucoup de chance qu’une telle quantité de littérature soit disponible à ce sujet, sur le net et en librairie!
Ce que ce livre, après une première lecture, apporte ce sont de précieuses bases, comme des briques nécessaires à la construction d’un menu vegan. Pates à pizza, à tortilla, quiche vegan à customiser, seitan maison,farce végétalienne, petits légumes goûteux pour accompagner telle ou telle préparation…  Voilà une boîte à outils facile d’accès, et qui semble sacrément gourmande! ( et oui, un tournevis c’est fort goûtu, vous saviez pas? ;))
Donc hâte de vous faire part des premiers test avec celui-là!!

Le deuxième :

25 assiettes vegan, de Marie Laforêt, aux éditions La Plage , 9,90€.

Des assiettes complètes, déjà équilibrées et très colorées, c’est la proposition de ce petit livre très sympa. Je ne me verrai pas reproduire entièrement une des recettes, trop sophistiquées d’une certaine manière mais piocher ça et là une idée d’accompagnement ou le comment du pourquoi de la cuisson de telle céréale, je ne dis pas non! Cela donne de bonnes idées et… faim!

Mes premiers yaourts maison

Ce qui devait arriver arriva : j’ ai craqué. Trouvé la yaourtière de mes rêves ( la multidélices de Seb) sur le bon coin, et traversé la capitale d’ouest en est pour aller chercher ce -lourd et encombrant – paquet. Mais la mission en valait la peine car pour moi, hier, c’ était un peu déjà Noël ! Pensez-vous: un nouveau joujou qui en plus me permet de créer all by myself…  Tout ce que j’aime!
Et là,  c’est un peu comme pour la slow cosmétique,  c’est petit chimiste et Cie!
Ma yaourtière me permet de faire 12 préparations ( yaourts, fromages blancs ou dessert lacté) par tournée. Le programme d’incubation n’est pas le même en fonction de la préparation choisie.

Hier, j ai utilisé 1 L de lait pour 10 pots de yaourts. J’ai fait un peu n’importe quoi, en tout cas j’ai suivi mon inspiration, pour voir un peu ce que la bête avait dans le ventre!

Première tournée donc:

1l de lait demi écrémé + 125g de Mascarpone + 2 cuillères à café d’extrait naturel de vanille + 1 dose de ferments. Cette base sur un fond de pot recouvert de gelée de fraises maison.

Et pour les 4 pots restants: cette base + 2 cuillères à soupe de purée de 4 noix + éclats de cookies.

8 heures d’incubation plus tard, voici le verdict: les yaourts ont une super consistance,  assez ferme au demeurant mais qui se révèle crémeuse sans être lourde au final. Seul hic, un peu d’eau surnage après chaque bouchée mais rien de gênant.

Les vanille fraises sont presque trop sucrés mais vraiment pas mal. Les noix cookies ne sont pas assez sucrés, ce qui les rend peu goûteux même si d’après roudoudou, c ‘ est pas mal quand même.
Je précise que je vais changer mes horaires de tambouilles parce que me lever exprès à 4h du mat pour les mettre au frigo, je ne le referai pas!!
M’enfin , plutôt concluant donc et une grande envie de recommencer, cette fois avec du tout végétal !
Et vous, déjà tambouillé avec une yaourtière ??

Testé et approuvé : la crème de courgette feta amandes

Voici une recette tirée du livre de Solveig Darrigo « Bien cuisiner léger ». Une de ces petites soupes simples et savoureuses! Personnellement, je le trouve très bonne froide aussi. ^^ Et pour les vegan, pourquoi ne pas remplacer la fêta par du tolu fumé et la crème par une crème de riz ou de soja?

• 5 petites courgettes bio
• 2 oignons pelés et émincés
• 25cl d’eau
• 100g de feta coupée en dés
• 4 cas de crème liquide
• 2 cas d’amandes effilées

Laver les courgettes, ne pas les peler, les couper en gros cubes.

Faire revenir les oignons et les cubes de courgettes dans 1 cas d’huile d’olive.
Au bout de deux minutes, ajouter l’eau et laisser frémir 10 minutes. Puis mixer le tout avec la crème.

Faire griller les amandes dans une poêle.

Servir la soupe dans des assiettes, agrémentée des dés de feta et des amandes.

Comment remplacer les oeufs ? (vers un régime vegan)

Je me pose actuellement cette simple question. Je suis loin d’être une cuisinière expérimentée et je n’ai que peu de notions de la chimie culinaire. Donc, à partir de plusieurs sources, je vais m’efforcer d’y répondre.

D’abord : pourquoi remplacer les oeufs?

En ce qui me concerne, la raison est simple : manger des oeufs revient pour la citadine que je suis à accepter que des conditions de vie abominables soient infligées à des poules, sans parler du sort qui est réservé à leurs poussins mâles, et cela quelque soit la filière concernée. Mais pour d’autres personnes, cela peut être des problèmes de cholestérol ou d’allergies qui se posent.

Le choix d’une alimentation sans produits animaux, même accompli de manière progressive, amène à cuisiner plus par soi-même. En effet, la prise de conscience qui va avec ce genre de changement s’accompagne d’une rééducation alimentaire, que l’on fait en autonomie. On découvre alors très vite que les produits transformés sont les plus nocifs pour la santé en termes de composition (huile de palme, sel et sucres, additifs…) et qu’il n’y a que peu d’entre eux qui puissent rentrer dans un régime qui soit à la fois exigeant éthiquement et du point de vue de la santé. Bref, se poser des questions, ça pousse à cuisiner!

C’est pourquoi, il faut profiter de la somme considérable d’information que l’on trouve dans les livres et sur le net. Je suis époustouflée par la veggiesphère que je découvre peu à peu, des blogs absoluments formidables de cuisine et de transmission de savoir nutritionnel existent. Bientôt, je ferai une page pour indiquer les liens les plus incontournables!

Mais revenons à nos oeufs de poule!

Les oeufs servent à différentes choses en cuisine : ils épaississent, lient, émulsionnent, donnent une consistance mousseuse… On les utilise entiers ou non, battus en neige… Il faut comprendre à quoi ils servent pour les remplacer par la bonne alternative dans une recette.

Il existe plusieurs situations :

1. l’oeuf nest pas essentiel à la recette (en très petites quantités) -> on peut le supprimer. ex : recette de pâtisserie contenant du yaourt, de la banane ou du chocolat, qui sont déjà de bons liants.
2. en pâtisserie, pour remplacer un oeuf entier dans une préparation -> on se tournera vers les fécules (arrow-root, maïs..) qui sont de bons épaississants pour les crèmes, donnent de la légèreté aux gâteaux ou permettent à un appareil à tarte de prendre. Pour servir de levant, on pourra utiliser un peu de yaourt de soja également.
3. dans les gâteaux, pour servir de liant -> une purée de fruit contenant de la pectine (banane, pomme, figue, poire) ou de légume (carrote, courge..) remplacera un oeuf en assurant le moelleux du résultat final.
4. pour une consistance mousseuse  (blancs en neige) ou dans une mayonnaise-> on peut utiliser les supers-pouvoirs de l’aga agar, ou bien du tofu soyeux ou encore des noix de cajou mixées avec de l’eau après trempage.
5. pour servir de liant dans une pâte pas trop liquide (type pâte à tarte, ou à biscuits secs) -> les graines de lin moulues avec de l’eau ou bien les graines de chia mixées avec de l’eau donnent une gélatine que l’on intègre facilement (semble-t-il ) aux préparations.

Voilà, y a plus qu’à se lancer! Pour plus d’infos, je recommande chaudement la lecture du livre :

Les savoir-faire de la cuisine végétarienne de Clémence Catz, une mine, tout y est très bien expliqué.

Autres sources pour cet article :

le blog Végébon très complet, très clair, je pense passer des heures dessus dans les prochaines semaines

le blog d’Antigone XXI une bloggeuse qui a tout compris et qui partage son savoir bio et vg avec humour et intelligence

à visiter d’urgence donc!

Testé et approuvé: le carrot cake ultra moelleux

Voici ma version d’une recette trouvée sur Marmiton et qui a donné de supers résultats. Un gâteau à la consistance légère et qu’on peut agrémenter d’un glaçage bien décadent si on a peur de rien (il suffit de mélanger 150 g de cream cheese type mascarpone ou philadelphia avec 50 g de sucre glace et 60g de beurre fondu).

2 œufs
12 cl d’huile de tournesol
125 g de sucre (je mélange : 1/3 sucre de coco, 2/3 sucre blanc)
125 g de farine T65
2 cuillères à café d’extrait de vanille liquide
1 cuillères à café rase de muscade
1 sachet de levure chimique
2 cuillères à café rase de cannelle
200 g de carottes râpées (3 à 4 grosses carottes)
5 ou 6 noix en petits morceaux

Mélanger au batteur les œufs et le sucre avec l’extrait de vanille, la muscade, la cannelle et l’huile.

Ajouter la farine et la levure petit à petit  jusqu’à obtention d’une pâte lisse.

Ajouter les carottes râpées et les noix concassées.

Huiler et fariner légèrement le moule à cake et verser la préparation.

Enfourner 30 à 40 minutes selon votre four à 175° (th 5/6).

Testé et approuvé : les pancakes ricotta-citron

Pour un brunch digne de ce nom, une recette inratable avec ce petit je-ne-sais-quoi qui la rend encore plus gourmande. Ici, c’est le fait d’ajouter du zeste de citron à la pâte à pancake, déjà plus crémeuse grâce à la ricotta. Résultat : une pâte pas trop sucrée et des pancakes épais mais légers et moelleux, avec une pointe citronnée.

C’est une recette partagée par un resto des US, le Sweet Sue’s à Phoenicia.

120 g de farine T65

1 sachet de levure chimique

4 oeufs

15 g de beurre salé fondu

250 g de ricotta

le zeste de 1/2 citron non traité

1 cuillère à café d’extrait naturel de vanille

2 sachets de sucre vanillé

20 cl de lait

 

1/ Fouetter les 4 jaunes d’oeufs, le beurre, la ricotta, le zeste râpé du citron, l’extrait de vanille et le lait.

2/Ajouter la farine et la levure.

3/Battre les blancs d’oeufs en neige en leur ajoutant le sucre vanillé puis les incorporer au mélange précédent.

4/ Utiliser une petite poêle légèrement huilée et ue louche de pâte par pancake. La plaque doit être sur feu moyen. Retourner le pancake quand des bulles apparaissent à sa surface, faire alors cuire encore 1 à 2 min.

 

Le docu du dimanche: L’ADN, nos ancêtres et nous

Dans la rubrique à-regarder-un-jour-de-pluie, j’ai nommé ce passionnant documentaire sorti d’une soirée Thema Arte consacrée à la génétique.

Celui-ci se penche sur le travail actuel des généticiens qui enquêtent sur les origines de l’homme moderne (le fameux homo sapiens sapiens). En effet grâce aux ADN recueillis dans différentes populations du globe, ceux-ci ont démontré que l’ensemble de la population mondiale descend d’un groupe unique de 10 000 individus ! On suit les migrations des descendants de ces premiers homo sapiens, qui vont en quelques milliers d’années, coloniser l’ensemble des terres émergées, notamment grâce aux « traces  » génétiques encore présentes parmi nous, leurs héritiers.

Or, s’interroger sur l’origine commune de l’humanité, c’est forcément remettre en cause les préjugés sur les différentes ethnies, mettre à mal les théories racistes, et placer notre vision de l’histoire dans une perspective de beaucoup plus long terme (cette aventure débute il y a 200 000 ans). Ce qui fait donc l’intérêt de ce docu pas trop long, ponctué d’interviews et très didactique.

 

Succès assuré: le moelleux italien aux poires

Bien avant le cheesecake, les Italiens savaient faire des pâtisseries à la fois crémeuses, fraîches et gourmandes! Voici ma variante d’une recette aux pommes trouvées dans un guide Marabout de la cuisine italienne. A chaque fois, et même avec des cuisinières averties, ce gâteau simple et parfumé fait un tabac 🙂

3 ou 4 belles poires (types Comice)

2 oeufs

110 g de sucre en poudre

2 c à soupe de farine T65

zeste d’un 1/2 citron (non traité bien sûr) râpé

125 ml de crème

250 g de fromage blanc

1 cuillère à café de cannelle en poudre

Et pour faire la pâte :

185 g de farine T65

1/2 c à café de cannelle

55 g de sucre en poudre

1c à café de levure

zeste d’ 1/2 citron râpé

125 g de beurre coupé grossièrement

1 jaune d’oeuf

2 cuillères à soupe de rhum

 

Pâte : Mélanger la farine, la cannelle, le sucre, la levure et le zeste de citron dans un saladier, y ajouter le beurre en malaxant à la main.

Battre le jaune d’oeuf avec le rhum et verser sur la pâte, mélanger jusqu’à obtention d’une masse lisse et souple.

Le gâteau : Abaisser la pâte dans un plat rectangulaire, couper les bords. Disposer les poires coupées en tranches sur le fond de pâte.

Fouetter les oeufs et le sucre jusqu’à blanchiement du mélange, ajouter peu à peu la farine. Puis le zeste, la crème, le fromage blanc, bien mélanger.

Verser cette garniture sur les poires, faire cuire 45 min à 180° (th 6).

 

Bon plan: l’huile d’argan

Ai repéré un truc qui peut servir: chez Naturalia,  ils vendent une huile d’argan pure (non torréfiée) à 19 euros les 500 ml.

En comparaison, 250 ml chez Aromazone coûtent 23,50 euros. Rappelons que l’huile d’argan non torréfiée se prête parfaitement à l’usage cosmétique . C’est une huile précieuse issue des noix de l’arganier, traditionnellement utilisée pour les soins de la peau et des cheveux par les femmes marocaines.

Ses vertus sont nombreuses. On la dit anti-âge car elle est riche en anti-oxydants, nourrit la peau et restaure son élasticité. Elle prend soin des cheveux secs et des ongles cassants.

Pour les préparations cosmétiques, c’est  bien de la mélanger avec une huile qui pénétre bien comme l’huile végétale de pépin de raisin ou l’huile de sésame.