Archives du mot-clé bio

La méthode Kousmine, pour aller plus loin

41eOHAEQy9L 12€50

 

Après vous avoir parlé de mon gros coup de coeur pour le livre Tout naturellement veggie, j’ai complété ma découverte de la nutrition santé en m’attaquant à un livre plus technique mais passionnant : La méthode Kousmine. D’ailleurs, de nombreux principes de la naturopathie s’inspirent des conclusions du Dr Kousmine, le lien est fait.

Catherine Kousmine (1904-1992) était un médecin d’origine russe qui a engagé d’importants travaux de recherche avec un pharmacien et un chimiste, dès les années 40, en installant un laboratoire tout d’abord… dans sa cuisine! Curieuse et déterminée, effondrée par la hausse des cancers à cette époque, elle n’a de cesse de lire tout ce qui existe sur le sujet et doit reconnaître que rien de ce qui est pratiqué par l’approche traditionnelle de la médecine n’est très probant. C’est en travaillant sur des souris cancéreuses qu’elle réalise qu’un changement d’alimentation occasionne des rémissions et des taux de survie inédits.

Dès lors, elle approfondit par ses recherches inlassables cette piste encore si peu (ou pas du tout ) explorée par les médecins. Elle met à jour le fait que le cancer répond à un besoin de détoxication du corps, dont la cause se trouve dans la muqueuse intestinale, malmenée par une alimentation inadaptée. Elle condamne les nouveaux procédés industriels d’extraction d’huile qui font perdre à celles-ci toutes leurs qualités, privant les consommateurs de leur nécessaire ration d’acides gras essentiels. Enfin, elle met au point une méthode de soin reposant sur 5 piliers, dont le premier est la réforme alimentaire. Un autre de ces piliers est de s’assurer que le corps ne souffre d’aucune carence en vitamines ou oligo-éléments.

Aujourd’hui, on « sait sans savoir » qu’une meilleure alimentation est bonne pour notre santé. Mais on n’a qu’une idée vague de ce que cela implique en terme de choix d’aliments, de besoins de notre corps ou d’engagement vis-à-vis de soi-même. Or, c’est un point capital de la méthode Kousmine : le patient doit être acteur de sa guérison. En terme de médecine préventive, c’est le même combat, pour ne pas tomber malade, assurer à son corps les bons apports, il faut s’investir!

Le livre que je viens de lire rassemble des articles écrits par des « disciples », médecins élèves du Dr Kousmine et qui présentent (parfois de façon très détaillée et technique) les différents principes de cette nouvelle médecine. On y découvrira les bienfaits comparés des différentes huiles (toujours extraites en première pression à froid), qui sont des éléments centraux du régime que préconise Catherine Kousmine.

Un article m’a particulièrement touchée. Il parle de la relation de soin qui doit s’instaurer entre médecin et patient et développe une approche à laquelle je suis très sensible. En effet, il défend l’idée que le médecin ne doit pas arriver avec des a priori rigides mais accompagner son patient en apprenant de lui, tout en le soutenant dans une démarche qui le responsabilise et l’inclut dans le protocole. Le médecin qui le rédige parle de son expérience auprès des cancéreux, parfois jusqu’à l’issue ultime, et c’est avec beaucoup d’humilité qu’il aborde sa charge. C’était un des points fondamentaux sur lesquels Catherine Kousmine a insisté auprès de ses élèves : toujours rester ouvert à la connaissance, ne jamais croire que l’on détient la vérité, figée.

Voilà donc une lecture très intéressante, parfois technique comme je le disais précédemment, mais qui comporte bien des passages passionnants et synthétise bien l’esprit de cette méthode.

 

 

 

Coup de coeur : Tout naturellement veggie

 

1540-1-2.jpg7,90€

 

Voilà une lecture absolument indispensable! Depuis longtemps déjà, j’étais persuadée que l’alimentation était un des piliers de la santé, mais après avoir lu (deux fois déjà) ce livre, il n’y a plus de doute possible! Il faut dire que j’ai complété ce que j’y apprenais en découvrant la méthode Kousmine, du nom de cette femme médecin qui a prouvé qu’on pouvait prévenir, et parfois même inverser certaines maladies grâce à l’alimentation. Je reviendrai sur ce deuxième livre dans un prochain article, il y a tant à dire!

Bref, quel est ce livre? Quel est le propos? Paru aux éditions Solar Santé,  c’est un poche de 300 pages, tout vert et aux coins joliment arrondis… Ecrit par deux naturopathes qui ont fondé ensemble un centre de soin à Paris, Isabelle Ravanas et Dominique Sol-Rolland, ce livre se donne trois objectifs :

  • faire découvrir (et oui, les cours de SVT sont loin) l’importance du système digestif et l’impact qu’à notre mode de vie sur son fonctionnement et donc, sur notre santé. Car tout part de là!
  • faire le point sur les apports de nutriments, vitamines, oligo-éléments et sels minéraux qui sont nécessaires. Mais aussi des topos très clairs et intéressants sur les grandes familles d’ingrédients avec à chaque fois des indications simples sur les aliments dans lesquels trouver nos « briques » pour se construire.
  • Enfin, présenter, à la lumière de ces informations rendues très claires, l’approche qui est celle des naturopathes, surtout en ce qui concerne la « réforme alimentaire ».

Car l’idée ici n’est pas de faire un régime, mais de réapprendre à manger en ayant conscience des besoins fondamentaux de son corps, de sa physiologie aussi et donc de devenir acteur de sa bonne santé grâce à la connaissance. Et pour la mise en application, il y a même 130 recettes à la fin du livre! Hyper complet avec des entrées allant des anti-oxydants à la lacto-fermentation en passant par le gluten, les huiles, et l’équilibre acide-basique, ce livre explique tout! Certaines notions qu’on a croisé maintes fois au détour d’articles deviennent enfin limpides. L’idée c’est d’apprendre à reconnaître les bons comportements à adopter ( ou à entretenir) concernant l’alimentation.

Ce que défend ce livre me semble d’un bon sens à toute épreuve, et d’après les recettes, n’a pas l’air compliqué à appliquer, même en étant gourmand! Vous l’aurez compris, je suis convaincue que nous devons mieux connaître les mécanismes régissant nos cellules pour leur donner ce dont elles ont besoin! Car manger c’est d’abord se nourrir, au sens plein du terme.

Les cosmétiques à la loupe sur le net : composition et sécurité

  • Pourquoi une cosmétique naturelle et bio? Que propose-t-elle vraiment ? Pourquoi s’embêter avec des tambouilles maison ou payer des produits labellisés? Est-ce une lubie?? Les grandes marques mainstream ne sont-elles pas sûres?

Autant de questions que vous vous posez peut-être et que je partage. C’est le documentaire La grande invasion, consacré aux perturbateurs endocriniens, qui m’a mis la puce à l’oreille. Il énonce (et dénonce) la présence de ces composés dangereux dans notre environnement quotidien : objets, revêtements de voiture ou de bâtiments… et cosmétiques. Interviewé par le réalisateur, un scientifique répond à la question « quel unique conseil de santé publique donneriez-vous aujourd’hui face aux perturbateurs endocriniens? » par « Aux femmes enceintes, je dirai zéro cosmétique pendant la grossesse ». Cette phrase m’a marquée : les cosmétiques représenteraient-ils une menace si importante sur la santé des bébés à naître? Et pour nous qui en consommons quotidiennement, qu’en est-il?

Quelques lectures plus tard, je découvre l’action de l’association Slow Cosmétique qui sensibilise sur les compositions douteuses de beaucoup de soins et propose des alternatives. En effet, les cosmétiques sont des associations chimiques dont la formulation a pour but de créer des produits ayant certaines propriétés, notamment sur la peau (couche supérieure, l’épiderme). Mais, dans une logique industrielle d’efficacité qui se veut spectaculaire à bas coût, les formulations sont devenues de plus en plus complexes et recourent à des composés issus de la pétrochimie par exemple.

Or, quelques rapides recherches éclairent sur l’innocuité toute relative de ces ingrédients, voire leur dangerosité certaine. Comme pour les additifs alimentaires, il faut apprendre à lire les étiquettes en attendant le jour où nos politiques de santé publiques prendront le pas sur les logiques commerciales. En effet, les composants des cosmétiques traditionnels répondent à des exigences simples (effet à court terme, faible coût de production, stabilité dans le temps) et non à la question capitale des conséquences de leur utilisation combinée (effet cocktail) ou répétée dans le temps, à moyen et long terme (accumulation dans le corps et risques associés).

  • Comment se prémunir et faire le tri face à l’immense choix de cosmétique, et toutes les promesses qu’ils formulent? 

D’abord, comprendre la différence entre un produit traditionnel et un produit naturel, voire bio. Un produit traditionnel a recours à des produits de synthèse, des dérivés pétrochimiques, des alcools gras, des matières « plastiques » (silicones et polymères), des tensioactifs très transformés. Certains présentent des risques allergènes, irritants, de perturbation endocrinienne, sont fabriqués à l’aide d’un gaz cancérigène, ou sont très nocifs pour l’environnement.

Un produit naturel utilisera des ingrédients d’origine végétale (eaux florales, huiles végétales, émulsifiants et tensioactifs dérivés du végétal, etc..). Mais les conservateurs utilisés peuvent être irritants, les huiles végétales peuvent être estérifiées (ce qui les rend « mortes », sans véritable propriété) et les ingrédients d’origine végétale peuvent être issus dune agriculture intensive synonyme de l’utilisation de nombreux adjuvants comme les pesticides. Attention donc au greenwashing, qui consiste à vendre des produits à « 97% d’origine naturelle » mais contenant des ingrédients problématiques. Ces produits demandent une lecture attentive de leur étiquette donc.

Un produit labellisé bio  répond à un cahier des charges strict, interdisant certains ingrédients et imposant un pourcentage minimum d’ingrédients d’origine naturelle entre autres.

ecocert_green_logo

Le label Ecocert est un organisme Français de contrôle et de certification. Il impose :

–  minimum de 95% d’ingrédients d’origine naturelle et transformés selon des procédés respectueux
– Pas de parfum de synthèse ni colorants de synthèse, ni silicones,…etc 

– Quelques conservateurs de synthèse sont autorisés mais sont définis strictement
– Pas de test des produits finis sur les animaux

– Pas de matières premières animales extraites d’animaux vivants ou morts

BBlogo-cosmebio

Le label Cosmebio :

– Au minimum : 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.
– Au minimum : 95% des ingrédients végétaux sont issus de l’Agriculture Biologique
– Au minimum : 10% de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique

D’autres existent, ils sont très bien présentés dans les liens que je présente en fin d’article. Pour les vegan et ceux qui, comme moi, sont sensibles à la cause animale, il faut aussi se renseigner sur la présence ou non d’ingrédients d’origine animale et sur la politique de chaque marque en terme de test sur les animaux.

  • Apprendre à lire les étiquettes : la liste INCI

La liste INCI est une nomenclature imposant aux cosmétiques d’afficher la liste exhaustive de tous leurs ingrédients. Elle est présente soit sur l’emballage, soit sur le flacon lui-même. Sortez vos binocles, c’est souvent écrit en tout petit! En plus, les noms des ingrédients sont écrits en latin, en anglais, en dénominations scientifiques. Un peu dur de s’y retrouver à première vue donc!

Un outil pratique existe sur le site « la vérité sur les cosmétiques« , il permet de rentrer le nom d’un ingrédient dans un moteur de recherche pour en connaître les caractéristiques : son origine, sa fonction, et s’il représente un risque ou pas. Il y a même des applications pour smartphone qui, en scannant le produit, vous permettent de comprendre de quoi il retourne. Ex: l’appli ThinkDirty

Il est souvent conseillé de regarder en priorité les cinq premiers ingrédients de la liste (qui les classe par ordre de proportion dans le produit) et de connaître les suffixes qui annoncent des composants de mauvais augure : -eth, -oxynol, -one, -oxane, -paraben, -phtalate, etc.

Pour plus d’infos, car cet article n’est qu’une petite synthèse et qu’il y a des pages très bien faites sur le sujet je vous renvoie à ce liens:

Edit : un article fait la synthèse des développements récents et des avantages de la cosmétique bio sur le site http://www.cles.com : juste ici.

 

Aumônière figue/comté/amandes, sauce balsamique orange miellée

figues

Tout est dans le titre! Une recette fine et subtilement sucrée-salée pour épater des convives… sans se fouler! Car oui, c’est hyper simple à faire 🙂

Prévoir 3 figues mûres à point par personne.

+ du comté, des amandes effilées, des feuilles de brick, du vinaigre balsamique, un miel liquide bio et 4 oranges à presser à jus non traitées.

Dans un premier temps, coupez une feuille de brick en quatre et gardez les autres telles quelles (celles que je trouve sont toujours rondes, ce qui est bien pratique). Placer un quart de cercle au centre de chaque feuille de brick (c’est pour « renforcer » le fond de notre aumônière ).

Coupez le comté en petits cubes de moins d’un cm de côté, il doit y en avoir une bonne dizaine par personne.

Pour chaque aumônière, découper une figue en petites lanières. Disposez les cubes de comté et les lanières de figue au centre de chaque brick. Parsemez d’amandes effilées.

Refermez chaque brick en rejoignant les bords au sommet au dessus du centre et utilisez un petit pic en bois ou un fil de boucher pour maintenir le « sac » fermé.

Déposez sur une feuille de sulfurisé sur une plaque de four et faites cuire à 190°C (Th 6/7) pendant 15 à 20 min : on veut que le fromage fonde mais pas que les bricks brûlent!

Pour la sauce, pas compliqué :

Lavez les oranges et râpez le zeste de l’une d’entre elle, réservez. Pressez les quatre oranges.

Dans une casserole à fond épais, versez environ quatre cuillères à soupe de miel liquide.  Réchauffez à feu vif jusqu’à ce que le miel se liquéfie bien puis, à feu doux  ajoutez y un verre (20 -25cl) de vinaigre balsamique. Quand la texture s’épaissit un peu, y ajouter le jus d’orange et le zeste, laisser réchauffer à feu doux en remuant.

Ensuite, il n’ya plus qu’à faire de belles assiettes en disposant deux figues tendres ouvertes autour de l’aumônière et à verser artistiquement la sauce! Bon appétit!

Une variante délicieuse : les aumônières pomme chanteclerc – comté-cantal-reblochon avec de la noisette hachée! #yummy

La purée-caviar d’aubergine

Une recette hyper facile, aussi bonne chaude que froide!

Il vous faut pour 2 personnes:
2 belles aubergines
1 oignon rouge
Ail semoule
Du cumin
Du curcuma
De l’huile d’olive

Emincez l’oignon et faites le dorer dans un peu d’huile d’olive à la poêle. Ajoutez le cumin et le curcuma, laissez quelques instants les oignons s’en imprégner, mélangez. Lire la suite La purée-caviar d’aubergine

Nouveaux livres de cuisine saine, veggie et vegane!

Bon, une fois de plus j’ai craqué mais, quand des bouquins me tapent dans l’œil, je ne peux jamais résister très longtemps! C’est formidable de voir l’explosion du nombre de parutions de livres de cuisines sur les thèmes du végétarisme, du végétalisme et d’une nutrition saine et gourmande. Le libraire de Gibert Joseph à Saint Michel m’expliquait l’autre jour qu’ils vont devoir repenser complètement leur rayon pour faire face à ce phénomène… …révélateur d’un vrai changement en cours dans les mentalités!

Voici ma sélection :

couv-Healthy-vegan-mini

Healthy Vegan, de Marie Laforêt, aux éditions La Plage, 29,95€

Une fois de plus Marie Laforêt et les éditions La Plage collaborent pour nous régaler! Un très beau livre de 325 pages, abondamment illustré de photos appétissantes, et qui fait suite au premier ouvrage de référence de l’auteur, sobrement intitulé Vegan. Marie Laforêt est extrêmement créative, comme en témoignent son blog 100%végétal  et ce livre. Ici, la problématique est intéressante car elle dépasse le critère du seul véganisme. En effet, on peut être vegan et manger n’importe comment, il y a même de la junk food vegan! Là, l’idée est de concilier ses convictions et ses choix alimentaires avec les impératifs d’une nutrition équilibrée et pleine de bonnes choses. Le livre est organisé en chapitres regroupant des recettes autour d’un grand thème à chaque fois : « cuisiner cru », « recettes faciles à emporter »… Tous les repas sont envisagés, au quotidien, en recevant des amis, le matin pour l’énergie, etc… Donc un livre complet et coloré qui va incontestablement devenir une référence. Je l’ai hérissé de post it tant il y a de recettes que je veux tester!

 

9782035926678FS

Poêlées végétariennes saines et gourmandes, de Géraldine Olivo, Collection Plaisir et Vitamines de Larousse, 9,95€

Alors là, tout petit prix pour une mine de bonnes idées! Pas moins de 80 recettes faciles à mettre en oeuvre, pour toutes les saisons. Le principe est simple, 6 ingrédients maximum, une poêle et des associations saines et délicieuses de saveurs et de nutriments. En plus, la plupart des recettes sont réalisables au quotidien car leur timing est de 30 min. La présentation est hyper sympa avec les ingrédients pris en photos à l’état brut, des instructions synthétiques et simples et souvent une photo grand format du résultat. Ultra visuel, avec des infos nutrition à chaque recette. L’idée est de composer des assiettes équilibrées et goûteuses sans préparer 12 plats à la fois mais un seul, complet. Je préfère cette approche à celle des Assiettes Veggies que j’avais déjà dans ma bibliothèque mais que je trouve difficiles à réaliser sur le pouce parce qu’elles nécessitent de cuisiner plusieurs plats que l’on associe  ensuite. Donc voilà, gros coup de coeur parce que les recettes ne se ressemblent pas, certaines sont plutôt cuisine du monde, d’autres très franchouillardes, toutes nature et colorées. J’ai déjà testé le soja à l’aigre douce (poivron, ananas) et ça a fait un tabac!!

 

grand_tofusoyeux catz

Tofu soyeux, de Clémence Catz, aux éditions La Plage, 9,95€

Quand on se lance dans la cuisine bio, saine, veggie, il y a plein d’ingrédients que l’on découvre et dont on nous vante les vertus et les saveurs. Commence alors une exploration toute personnelle faite de test, de mélanges et de curiosité. Le tofu soyeux m’intriguait, je l’avais croisé au détour de plusieurs recettes alléchantes sans jamais me lancer. Et là, je découvre que Clémence Catz, l’auteur des Savoir-faire de la cuisine végétarienne, un livre formidable, en a fait le thème de l’un de ses ouvrages! Alors de la mayonnaise végétale (testée et approuvée) au fondant aux pêches et à l’amande blanche, tout est possible avec cet ingrédient là. En plus, le tofu soyeux est sain, maigre et écologique à produire. Donc un super recueil pour apprivoiser un ingrédient qu’il fait bon intégrer à sa cuisine.

 

9782263072475

 

100 recettes à dévorer : cuisine végétarienne midi et soir, chez Solar, 4,99€

Ce petit bouquin là est ce qu’on appelle un usuel, autrement dit, un indispensable. Rien d’original ou de compliqué mais plein plein plein de recettes de base pour manger au quotidien avec des ingrédients simples. Une sélection de recettes apéritives pour enfin laisser derrière soi les grands classiques, des purées gourmandes, des desserts sans lactose ni gluten… Pour ce prix là, ça vaut le coup de le garder pas loin et d’y chercher l’inspiration quand on sèche un peu devant ses casseroles ou qu’on a la flemme de faire un truc sophistiqué!

 

Voilà pour mes dernières trouvailles, et vous avez-vous des livres de cuisine qui vont ont fait  craquer?

Bon plan : acheter ses cosmétiques bio à pas cher

Pour celles que la tambouille ne tente pas, les marques de cosmétiques bio et cruelty free ne manquent pas et proposent des soins de qualité, mettant le meilleur des actifs naturels au service de nos frimousses.

Histoire de tester de nouveaux produits à moindre coût, il faut profiter du net et de ses nombreux sites! En ce moment, c’est les soldes et sur de nombreux sites de produits bio, des cosmétiques sont en promotions avec de grandes marques comme Melvita ou Cattier par exemple. Mais pour être sûre de bien acheter, prenez le temps de chercher des avis sur les produits et des infos sur la politique des marques quand à la composition des produits et le traitement des animaux.

Un site que je viens de découvrir peut être intéressant, à condition de prendre son temps: beautéprivée.fr . C’est un système de vente privée consacré aux cosmétiques visage, corps et cheveux notamment. Il faut donc s’inscrire (mail et code postal) pour accéder aux ventes. Dans la profusion de produits proposés à des prix défiant toute concurrence, il y a du bio et du cruelty free. Pour s’aider, on peut consulter  la liste des marques ne testant pas sur les animaux juste ici. Il faut donc prendre le temps de fouiller. Personnellement, j’ai décidé de me lancer et fait une première commande avec un crème de jour de la marque Avril, un gommage visage tout doux à la fleur d’oranger et un sérum à l’acide hyaluronique pour le contour des yeux. Hâte de tester tout ça et de vous faire part de mes impressions!

Sur venteprivée.fr, on trouve de temps en temps des ventes intéressantes : aujourd’hui par exemple, la marque Huygens propose ses soins visage à prix très réduits.

Enfin, en période de soldes, les sites de produits bio tels que Greenweez font des rabais intéressants et ont l’avantage d’avoir un vaste choix parmi les plus grandes marques de cosmétiques propre.

Enfin, last but not least, certains sites sont formidables de par l’attention qu’ils portent à la sélection de leurs produits : moins de choix certes mais du très bon, sûr! par exemple, Happyleon la boutique en ligne de Gala dont le blog est une mine d’info et de réflexion passionnante.

Et vous, avez vous des bons plans pour vos cosmétiques healthy?

Conscience et cohérence ou le retour de la routine

Il y a deux mots qui me trottent en tête depuis quelques jours : conscience et cohérence. Parce que je suis en train de bouger, de changer dans un sens que j’ai choisi en conscience, en prenant soin de me documenter. Parce que ces évolutions correspondent à un besoin de cohérence en moi, de faire correspondre ce que je fais avec ce en quoi je crois. Cela peut sembler pompeux comme ça mais il n’y a aucun héroïsme là-dedans, il s’agit humblement de faire glisser ses comportements quotidiens et individuels vers quelque chose qui nous ressemble et nous fait sentir intègre.

Voici le process de ces dernières semaines :

Après plusieurs mois à préparer un concours, le nez dans le guidon, j’ai enfin le temps de m’occuper de moi. Et il y en a besoin! Peau terne, poches sous les yeux, cheveux raplaplas et kilos en trop : le bilan est plutôt négatif. Alors, plutôt que de s’apitoyer, on passe à l’action, comme ça on ne culpabilise plus et petit à petit les efforts payent et la situation évolue. Je crois que ce cercle vertueux peut s’appliquer à tous les domaines. Quand quelque chose ne va pas, accepter que le changer prendra du temps et du travail, et s’y mettre. La préparation intensive et en solo du concours (que j’ai eu ^^) m’a peut-être fait grandir là-dessus, en me démontrant les vertus de la persévérance et de la méthode.

Alors, pour ce qui nous intéresse, plutôt que de prendre des résolutions ultra ambitieuses et intenables, je me met à l’action un peu à l’instinct, et les choses s’enchaînent et s’organisent d’elles même.

1 er pas : les cheveux. Changer de tête, de coupe et prendre soin de sa crinière, rien de tel pour lancer le mode slow et le recentrage. Cela peut paraître très superficiel mais cela aide à retrouver de l’estime de soi, qui est le carburant de bien des grandes choses.

2 ème étape : la peau. Ou comment instaurer un rituel quotidien d’attention à soi, qui donne des résultats!

3 ème étape : l’alimentation . Bon là, il y a des chapitres entiers à écrire. Je suis de plus en plus proche d’un régime vegan et il faut que je prenne en compte les conséquences d’un tel choix. Je pense me supplémenter en vitamine B12 dès les prochaines semaines. Au d »part, l’objectif post-concours, le truc que je m’étais promis une fois cette période intense passée, c’était MAIGRIR. Sauf que je suis gourmande, j’adore cuisiner, j’ai un rapport émotionnel à la nourriture, je sors pas mal (alcool et apéros grignotages) … Alors, non, pas de régime drastique pour moi, je serai malheureuse, culpabilisée et obsédée par ça. Alors l’idée, c’est plutôt de glisser vers le body positivism et vers une alimentation équilibrée, cuisinée dans la joie, avec pleins de couleurs et de goût. La sobriété heureuse quoi. Et bien, ça marche. En une semaine, j’ai déjà perdu deux kilos, avec une sortie entrée-plat-dessert au resto et deux boules de glaces avant hier. Parce que le reste du temps, je me régale de légumes, en salade, en poêlées, de galettes de céréales, de légumineuses, de seitan, et me concocte des smoothies à tomber par terre. J’ai simplement remplacé le sucre, le gras, le raffiné, l’industrialisé par du home-made gourmand et sain. Niveau goût, je m’éclate avec les aromates, les épices et surtout les fruits et légumes bios qui n’ont rien à voir avec leurs pseudo équivalents industriels.

Alors, je suis d’accord, le bio ça reste un budget. Et puis il faut du temps et de l’énergie pour cuisiner. Pour l’instant, j’attends de démarrer mon futur job donc j’en profite. Ma grande question et mon objectif c’est de maintenir ce rythme de vie une fois dans le quotidien metro-boulot-dodo. On verra bien mais pour l’instant j’ai la foi, et la pêche!

En plus, cuisiner m’oblige à faire des choix concernant les aliments, leurs qualités et leur impact écologique et éthique.  Je suis loin d’être irréprochable (mon café n’est pas encore équitable par ex) mais je m’efforce de petit à petit m’éduquer pour faire les bons choix. Et plus ça va, plus l’industrie de l’élevage m’est insupportable. Intolérable. Je n’arrive plus à comprendre que l’on se voile encore la face sur cette réalité odieuse, honteuse pour l’humanité et qui nous mène droit dans le mur. Cautionner toute cette souffrance, incommensurable, à une telle échelle n’est juste pas défendable.

Donc, exit les produits laitiers, restent les oeufs bios, pas souvent. Le poisson, au restau quand il n’y a pas d’alternative végétarienne. Cette flexibilité me gêne de plus en plus. A suivre….

Quelques nouveaux livres sont venus compléter ma belle bibliothèque cuisine, à découvrir ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Précieux épiderme

Je me baladais en Allemagne il y a quelques temps, accueillie par des copains dont j’adore les choix de vie. Ils mangent bio, cuisinent simple et coloré, profitent de tout ce que la nature a à leur offrir de goûteux et de frais. Marie, mon hôte, était assez branchée slow cosmétique et m’a donné de bons conseils. Sa salle de bain était remplie de soins bio tous de la même marque : Organic Surge.

Cette marque anglaise est non seulement bio mais en plus cruelty free ( non testée sur les animaux). Quelques jours plus tard, j’investissais pour retrouver une routine visage, honteusement abandonnée ces derniers mois.

product_Facewash

Matin et soir donc, je lave la peau de mon visage avec ce gel moussant à l’huile essentielle de geranium rosat et à l’aloe vera. C’est frais, ça sent bon et mon teint terne a déjà bien évolué depuis quelques semaines! Pour ce qui est du côté peau grasse et imperfections, c’est en plus diablement efficace.

Ensuite, matin et soir toujours, lotion et là, c’est du DIY :

  • 50% eau minérale
  • 40% hydrolat d’ hamamélis bio
  • 10% d’extrait de concombre bio
  • quelques gouttes de conservateur Cosgard

L’idée est ici d’associer les vertus astringentes, toniques et purifiantes de l’hydrolat d’hamamélis et les propriétés hydratantes, régulatrices et vitaminées de l’extrait de concombre. L’odeur n’est pas à tomber par terre mais s’estompe vite. Par contre, super sensation de fraîcheur et ma peau ne fait plus grise mine après une vaporisation généreuse.

Le matin, j’utilisais jusque là un gel purifiant CATTIER en guise de crème de jour. J’aime sa texture fraîche et légère, qui ne fait pas briller ma peau. Et puis zou, je me suis emballée et à la fin du flacon, me suis lancée dans une tambouille maison, inspirée de la recette de cooksmetics :

https://cooksmetics.com/2013/08/28/gel-hydratant-bonne-mine-peau-mixte-moisturizing-summer-gel-combination-skin/

Voici ma version en 50 ml, avec les ingrédients que j’avais, et dont je suis très contente:

  • 35 ml de gel d’aloe vera -> hydratant et tenseur
  • 5 gouttes d’huile essentielle de lavande -> anti boutons
  • 2 gouttes d’huile essentielle de bois de rose -> anti âge
  • 5ml d’huile végétale de pépins de raisin -> émolliente, régulatrice et restructurante
  • 10 ml de macérât huileux de carotte -> assouplissant, antioxydant et bonne mine!
  • 2 gouttes de vitamine E -> conservateur et anti-âge en plus!

Résultat : un gel tout frais pour hydrater et nourrir ma peau le matin 🙂

Le soir, j’utilise pour l’instant la crème de nuit d’ Organic Surge, je la trouve géniale, pas trop grasse, très confortable et qui laisse la peau toute douce et veloutée. A l’huile d’argan et à la rose de Damas, je ne vous dit que cela! Un peu chère par contre (27 euros environ ) et difficile à trouver en France donc je pense en essayer d’autres quand celle-ci sera finie.

product_recoverynightcream

Et enfin, après la crème de jour ou de nuit, vient le moment précieux du sérum contour des yeux.  Il faut dire qu’avec la trentaine, étaient apparues de vilaines poches en plus des cernes, je ne vous raconte pas le choc. Et là, après quelques semaines de soins, c’est fou mais cela s’est vraiment atténué. J’ai utilisé aussi une texture gel parce qu’avec ma peau grasse, les sérums ne me sont pas confortables. J’ai opté pour un soin de chez Melvita, ciblé poches et cernes. Petite astuce bien connue des pros, en l’appliquant, je tapote de l’index les zones un peu pochées pour activer la micro circulation sanguine. C’est devenu un geste reflex qui fait partie de mon petit rituel. Ce moment où l’on prend soin de soi, et que l’on finit par attendre avec impatience une fois qu’on a trouvé les produits qui nous sont agréables, et qui nous réussissent.

img65328

 

Et une fois par semaine, je me suis mise à ce que beaucoup de bloggeuses et auteurs recommandent : le duo gommage-masque. Attention, effet garanti!

Pour le gommage, je mélange à un yaourt au soja deux cuillères à soupe de poudre d’amande et une cuillère à soupe de jus de citron. Je n’ai rien inventé, ça vient de mon bouquin préféré (ou presque) : Le layering, d’Elodie-Joy Jaubert. La poudre d’amandes n’est pas méchamment abrasive donc parfaite pour la peau délicate du visage, et le jus de citron resserre les pores. Quand au yaourt au soja, je n’en avais pas au lait de vache et le tout m’a bien réussi!

Pour le masque, retour chez Organic Surge avec une texture crème fondante à l’odeur délicieuse : romarin et citron.

Ecocert_Deep_Cleansing_Face_Mask

La peau ressort lissée, avec un grain affiné et une super texture, toute douce et plus du tout fripée.

Il existe de supers bouquins et blogs pour s’aider à concocter sa routine personnalisée, respectueuse de son type de peau. La mienne m’aide à retrouver de l’attention pour moi-même et à être plus épanouie, donc ouverte aux autres. Et oui, ça passe par de petites choses comme ça mais sans estime de soi, rien ne va!

Reprendre soin de mes cheveux

Nouvelle vie ou tout simplement nouvelle phase alors nouvelle tête! Cela faisait presque un an que je n’avais pas été chez le coiffeur, et j’arbore depuis « des millénaires » (dixit une copine) de longs cheveux que j’entretiens peu.  Au moment où je les détache devant la glace du salon de coiffure, je réalise à quel point ils sont abîmés : gras, fourchus, sans volume, informes. Petit coup au moral. Bah oui, c’est logique qu’ils soient dans cet état avec la vie que je leur mène mais en prendre conscience ne fait pas plaisir. Heureusement, je suis dans le bon endroit pour engager quelque chose de nouveau question crinière. Ce ne sera que le premier pas mais il est oh combien nécessaire. Au départ, je veux couper les pointes assez franchement, 10 bons cm me paraissent raisonnables. Et puis, la jeune femme qui s’occupe de moi se révèle super gentille, très calée (technique la nana, dans le genre visagiste) et surtout très convaincante et rassurante. Alors je saute le pas et c’est parti pour un carré court et plongeant, naturel car sans brushing. Bingo! C’est frais, je me redécouvre, et c’est finalement beaucoup plus féminin et moins gamin pour mes 31 printemps. Et surtout, mes cheveux ne s’attachent plus (fini les cheveux cassés par le sempiternel élastique), brillent et ont retrouvé du peps, du volume. Ils se placent tout seuls, bouclent ou raidissent selon les jours, et me dégagent la nuque de jolie façon (pas mal pour les températures caniculaires!).

Deuxième étape : l’entretien. Je suis vraiment toute nouvelle à ce jeu là, alors je m’en tiens à des choses assez simples. Pas de no poo pour moi pour l’instant, ni de shampoing solide (bien que je sois super tentée par ceux de Lamazuna) ou de rinçage au vinaigre de cidre…. Mes livres chéris ont de supers conseils à dispenser mais au quotidien je ne prends pas encore le temps de les intégrer à ma routine. Alors, j’ai pris le temps de me choisir un shampooing bio, non testé sur les animaux et adapté à mon type de cheveux.

shampooing-cheveux-gras-au-vinaigre-de-romarin-cattier

Voici ce que dit le descriptif:

« Le Shampooing CATTIER au Vinaigre de Romarin assainit le cuir chevelu grâce au Vinaigre de Plantes (Romarin, Lavande, Sauge et Thym) qui élimine l’excès de sébum et apporte brillance et douceur. Riche en protéines de Blé de composition proche de celle des protéines de kératine des cheveux, il nourrit et fortifie les cheveux dès la racine et facilite leur démêlage. Des huiles essentielles et de l’Eau Florale de Lavande bio, sélectionnées avec le plus grand soin, ont été ajoutées pour parfaire le lavage et parfumer délicatement les cheveux. »

Et le résultat est là. Mes cheveux sont légers mais ont du volume, brillent et se coiffent facilement, tout doux. Par contre, j’adopte la technique du double shampooing comme Elodie-Joy Jaubert le recommande. Pour les sécher, je les enveloppe d’une serviette microfibre et ensuite je laisse la chaleur ambiante faire le reste : merci l’été et les cheveux courts!

Maintenant, ma recherche c’est de trouver une eau coiffante qui ne cartonne pas et qui soit propre au niveau de sa composition..  J’en ai croisé une recette il n’y a pas longtemps dans un livre d’Elodie-Joy Jaubert mais j’hésite encore à me lancer:

il s’agit de débarrasser une bière de sa mousse et de ses bulles pour l’utiliser en spray sur les cheveux. A suivre…

En tout cas, s’il y a deux références à petits prix que je ne saurai que trop vous conseiller pour les explications, les recettes et les conseils sur les cheveux, ce sont deux livres d’Elodie-Joy Jaubert aux éditions La Plage :

  • Layering, secret de beauté des japonaises
  • J’aime mes cheveux, tous les soins de beauté au naturel