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La méthode Kousmine, pour aller plus loin

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Après vous avoir parlé de mon gros coup de coeur pour le livre Tout naturellement veggie, j’ai complété ma découverte de la nutrition santé en m’attaquant à un livre plus technique mais passionnant : La méthode Kousmine. D’ailleurs, de nombreux principes de la naturopathie s’inspirent des conclusions du Dr Kousmine, le lien est fait.

Catherine Kousmine (1904-1992) était un médecin d’origine russe qui a engagé d’importants travaux de recherche avec un pharmacien et un chimiste, dès les années 40, en installant un laboratoire tout d’abord… dans sa cuisine! Curieuse et déterminée, effondrée par la hausse des cancers à cette époque, elle n’a de cesse de lire tout ce qui existe sur le sujet et doit reconnaître que rien de ce qui est pratiqué par l’approche traditionnelle de la médecine n’est très probant. C’est en travaillant sur des souris cancéreuses qu’elle réalise qu’un changement d’alimentation occasionne des rémissions et des taux de survie inédits.

Dès lors, elle approfondit par ses recherches inlassables cette piste encore si peu (ou pas du tout ) explorée par les médecins. Elle met à jour le fait que le cancer répond à un besoin de détoxication du corps, dont la cause se trouve dans la muqueuse intestinale, malmenée par une alimentation inadaptée. Elle condamne les nouveaux procédés industriels d’extraction d’huile qui font perdre à celles-ci toutes leurs qualités, privant les consommateurs de leur nécessaire ration d’acides gras essentiels. Enfin, elle met au point une méthode de soin reposant sur 5 piliers, dont le premier est la réforme alimentaire. Un autre de ces piliers est de s’assurer que le corps ne souffre d’aucune carence en vitamines ou oligo-éléments.

Aujourd’hui, on « sait sans savoir » qu’une meilleure alimentation est bonne pour notre santé. Mais on n’a qu’une idée vague de ce que cela implique en terme de choix d’aliments, de besoins de notre corps ou d’engagement vis-à-vis de soi-même. Or, c’est un point capital de la méthode Kousmine : le patient doit être acteur de sa guérison. En terme de médecine préventive, c’est le même combat, pour ne pas tomber malade, assurer à son corps les bons apports, il faut s’investir!

Le livre que je viens de lire rassemble des articles écrits par des « disciples », médecins élèves du Dr Kousmine et qui présentent (parfois de façon très détaillée et technique) les différents principes de cette nouvelle médecine. On y découvrira les bienfaits comparés des différentes huiles (toujours extraites en première pression à froid), qui sont des éléments centraux du régime que préconise Catherine Kousmine.

Un article m’a particulièrement touchée. Il parle de la relation de soin qui doit s’instaurer entre médecin et patient et développe une approche à laquelle je suis très sensible. En effet, il défend l’idée que le médecin ne doit pas arriver avec des a priori rigides mais accompagner son patient en apprenant de lui, tout en le soutenant dans une démarche qui le responsabilise et l’inclut dans le protocole. Le médecin qui le rédige parle de son expérience auprès des cancéreux, parfois jusqu’à l’issue ultime, et c’est avec beaucoup d’humilité qu’il aborde sa charge. C’était un des points fondamentaux sur lesquels Catherine Kousmine a insisté auprès de ses élèves : toujours rester ouvert à la connaissance, ne jamais croire que l’on détient la vérité, figée.

Voilà donc une lecture très intéressante, parfois technique comme je le disais précédemment, mais qui comporte bien des passages passionnants et synthétise bien l’esprit de cette méthode.

 

 

 

Coup de coeur : Tout naturellement veggie

 

1540-1-2.jpg7,90€

 

Voilà une lecture absolument indispensable! Depuis longtemps déjà, j’étais persuadée que l’alimentation était un des piliers de la santé, mais après avoir lu (deux fois déjà) ce livre, il n’y a plus de doute possible! Il faut dire que j’ai complété ce que j’y apprenais en découvrant la méthode Kousmine, du nom de cette femme médecin qui a prouvé qu’on pouvait prévenir, et parfois même inverser certaines maladies grâce à l’alimentation. Je reviendrai sur ce deuxième livre dans un prochain article, il y a tant à dire!

Bref, quel est ce livre? Quel est le propos? Paru aux éditions Solar Santé,  c’est un poche de 300 pages, tout vert et aux coins joliment arrondis… Ecrit par deux naturopathes qui ont fondé ensemble un centre de soin à Paris, Isabelle Ravanas et Dominique Sol-Rolland, ce livre se donne trois objectifs :

  • faire découvrir (et oui, les cours de SVT sont loin) l’importance du système digestif et l’impact qu’à notre mode de vie sur son fonctionnement et donc, sur notre santé. Car tout part de là!
  • faire le point sur les apports de nutriments, vitamines, oligo-éléments et sels minéraux qui sont nécessaires. Mais aussi des topos très clairs et intéressants sur les grandes familles d’ingrédients avec à chaque fois des indications simples sur les aliments dans lesquels trouver nos « briques » pour se construire.
  • Enfin, présenter, à la lumière de ces informations rendues très claires, l’approche qui est celle des naturopathes, surtout en ce qui concerne la « réforme alimentaire ».

Car l’idée ici n’est pas de faire un régime, mais de réapprendre à manger en ayant conscience des besoins fondamentaux de son corps, de sa physiologie aussi et donc de devenir acteur de sa bonne santé grâce à la connaissance. Et pour la mise en application, il y a même 130 recettes à la fin du livre! Hyper complet avec des entrées allant des anti-oxydants à la lacto-fermentation en passant par le gluten, les huiles, et l’équilibre acide-basique, ce livre explique tout! Certaines notions qu’on a croisé maintes fois au détour d’articles deviennent enfin limpides. L’idée c’est d’apprendre à reconnaître les bons comportements à adopter ( ou à entretenir) concernant l’alimentation.

Ce que défend ce livre me semble d’un bon sens à toute épreuve, et d’après les recettes, n’a pas l’air compliqué à appliquer, même en étant gourmand! Vous l’aurez compris, je suis convaincue que nous devons mieux connaître les mécanismes régissant nos cellules pour leur donner ce dont elles ont besoin! Car manger c’est d’abord se nourrir, au sens plein du terme.

Les cosmétiques à la loupe sur le net : composition et sécurité

  • Pourquoi une cosmétique naturelle et bio? Que propose-t-elle vraiment ? Pourquoi s’embêter avec des tambouilles maison ou payer des produits labellisés? Est-ce une lubie?? Les grandes marques mainstream ne sont-elles pas sûres?

Autant de questions que vous vous posez peut-être et que je partage. C’est le documentaire La grande invasion, consacré aux perturbateurs endocriniens, qui m’a mis la puce à l’oreille. Il énonce (et dénonce) la présence de ces composés dangereux dans notre environnement quotidien : objets, revêtements de voiture ou de bâtiments… et cosmétiques. Interviewé par le réalisateur, un scientifique répond à la question « quel unique conseil de santé publique donneriez-vous aujourd’hui face aux perturbateurs endocriniens? » par « Aux femmes enceintes, je dirai zéro cosmétique pendant la grossesse ». Cette phrase m’a marquée : les cosmétiques représenteraient-ils une menace si importante sur la santé des bébés à naître? Et pour nous qui en consommons quotidiennement, qu’en est-il?

Quelques lectures plus tard, je découvre l’action de l’association Slow Cosmétique qui sensibilise sur les compositions douteuses de beaucoup de soins et propose des alternatives. En effet, les cosmétiques sont des associations chimiques dont la formulation a pour but de créer des produits ayant certaines propriétés, notamment sur la peau (couche supérieure, l’épiderme). Mais, dans une logique industrielle d’efficacité qui se veut spectaculaire à bas coût, les formulations sont devenues de plus en plus complexes et recourent à des composés issus de la pétrochimie par exemple.

Or, quelques rapides recherches éclairent sur l’innocuité toute relative de ces ingrédients, voire leur dangerosité certaine. Comme pour les additifs alimentaires, il faut apprendre à lire les étiquettes en attendant le jour où nos politiques de santé publiques prendront le pas sur les logiques commerciales. En effet, les composants des cosmétiques traditionnels répondent à des exigences simples (effet à court terme, faible coût de production, stabilité dans le temps) et non à la question capitale des conséquences de leur utilisation combinée (effet cocktail) ou répétée dans le temps, à moyen et long terme (accumulation dans le corps et risques associés).

  • Comment se prémunir et faire le tri face à l’immense choix de cosmétique, et toutes les promesses qu’ils formulent? 

D’abord, comprendre la différence entre un produit traditionnel et un produit naturel, voire bio. Un produit traditionnel a recours à des produits de synthèse, des dérivés pétrochimiques, des alcools gras, des matières « plastiques » (silicones et polymères), des tensioactifs très transformés. Certains présentent des risques allergènes, irritants, de perturbation endocrinienne, sont fabriqués à l’aide d’un gaz cancérigène, ou sont très nocifs pour l’environnement.

Un produit naturel utilisera des ingrédients d’origine végétale (eaux florales, huiles végétales, émulsifiants et tensioactifs dérivés du végétal, etc..). Mais les conservateurs utilisés peuvent être irritants, les huiles végétales peuvent être estérifiées (ce qui les rend « mortes », sans véritable propriété) et les ingrédients d’origine végétale peuvent être issus dune agriculture intensive synonyme de l’utilisation de nombreux adjuvants comme les pesticides. Attention donc au greenwashing, qui consiste à vendre des produits à « 97% d’origine naturelle » mais contenant des ingrédients problématiques. Ces produits demandent une lecture attentive de leur étiquette donc.

Un produit labellisé bio  répond à un cahier des charges strict, interdisant certains ingrédients et imposant un pourcentage minimum d’ingrédients d’origine naturelle entre autres.

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Le label Ecocert est un organisme Français de contrôle et de certification. Il impose :

–  minimum de 95% d’ingrédients d’origine naturelle et transformés selon des procédés respectueux
– Pas de parfum de synthèse ni colorants de synthèse, ni silicones,…etc 

– Quelques conservateurs de synthèse sont autorisés mais sont définis strictement
– Pas de test des produits finis sur les animaux

– Pas de matières premières animales extraites d’animaux vivants ou morts

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Le label Cosmebio :

– Au minimum : 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.
– Au minimum : 95% des ingrédients végétaux sont issus de l’Agriculture Biologique
– Au minimum : 10% de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique

D’autres existent, ils sont très bien présentés dans les liens que je présente en fin d’article. Pour les vegan et ceux qui, comme moi, sont sensibles à la cause animale, il faut aussi se renseigner sur la présence ou non d’ingrédients d’origine animale et sur la politique de chaque marque en terme de test sur les animaux.

  • Apprendre à lire les étiquettes : la liste INCI

La liste INCI est une nomenclature imposant aux cosmétiques d’afficher la liste exhaustive de tous leurs ingrédients. Elle est présente soit sur l’emballage, soit sur le flacon lui-même. Sortez vos binocles, c’est souvent écrit en tout petit! En plus, les noms des ingrédients sont écrits en latin, en anglais, en dénominations scientifiques. Un peu dur de s’y retrouver à première vue donc!

Un outil pratique existe sur le site « la vérité sur les cosmétiques« , il permet de rentrer le nom d’un ingrédient dans un moteur de recherche pour en connaître les caractéristiques : son origine, sa fonction, et s’il représente un risque ou pas. Il y a même des applications pour smartphone qui, en scannant le produit, vous permettent de comprendre de quoi il retourne. Ex: l’appli ThinkDirty

Il est souvent conseillé de regarder en priorité les cinq premiers ingrédients de la liste (qui les classe par ordre de proportion dans le produit) et de connaître les suffixes qui annoncent des composants de mauvais augure : -eth, -oxynol, -one, -oxane, -paraben, -phtalate, etc.

Pour plus d’infos, car cet article n’est qu’une petite synthèse et qu’il y a des pages très bien faites sur le sujet je vous renvoie à ce liens:

Edit : un article fait la synthèse des développements récents et des avantages de la cosmétique bio sur le site http://www.cles.com : juste ici.

 

A voir, « la grande invasion » le docu sur les perturbateurs endocriniens

Terrifiant, ce documentaire de Stéphane Horel datant de 2010 n’a pourtant rien de sinistre! Un brin cartoonesque, il dresse un constat alarmant sur les matériaux et produits que nous utilisons au quotidien. Bourrés de bisphénol A et autres phtalates, ils nous contaminent et sont responsables de graves problèmes de santé. le danger est particulièrement important pour les femmes enceintes et leurs enfants à naître. Là où le docu donne envie de changer son mode de vie, il insiste très clairement aussi sur la responsabilité de nos dirigeants politiques pour réglementer l’utilisation de certains matériaux. Parce que nous sommes passivement contaminés par de nombreux perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement quotidien.

Des blogs indispensables

Avant de me lancer en amateur dans la rédaction de ce petit blog, j’ai d’abord été une lectrice dévorante de publications de jeunes femmes formidables, qui sont de vraies sources d’inspiration.

Les voici:

Ophélie anime un blog qui est une référence pour la cuisine vegan, mais pas que. On y trouve aussi des recettes de slow cosmétique, dont certaines sont mes chouchoutes au quotidien ( crème visage bonne mine, déo naturel en 5 min..). Son programme et sa réflexion se résument ainsi : Pensons / Mangeons / Fabriquons / Vivons .

Je l’admire beaucoup et vous recommande chaudement de la suivre!

« J’ai compris que chaque petit pas compte, que les actes de chaque individu sont importants, que tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice, dans la mesure de son possible, pour autant qu’il y croie et qu’il le désire réellement. Je suis devenue végétarienne, puis végane, j’ai surtout tenté de m’informer, de mettre en question notre douce doxa quotidienne et le bain trompeur dans lequel nous sommes faussement bercés, et je suis surtout restée très, très rêveuse et toujours optimiste. »

Gala a 25 ans, et déjà de beaux accomplissements à son actif. Son blog de healthy lifestyle est suivi par des milliers d’internautes, à juste titre. Et, jeune entrepreneur, elle a créé une boutique en ligne de cosmétiques vegan et bio Happyleon. Intègre et passionnée, Gala a beaucoup à partager, pour notre plus grand plaisir!

« Parce que j’aime partager toutes les découvertes que j’ai faites et que je continue de faire sur ce qui nous entoure ! S’il devait rentrer dans une case, mon blog serait un blog « Lifestyle ». Ici, on aborde toutes les facettes (enfin on essaie) d’un mode de vie vegan, sain et naturel : qu’il s’agisse d’alimentation, de beauté, de réflexions sur la cause animale ou sur la planète … »

Shirley est une jeune maman qui se pose de très intéressantes questions : comment prendre soin de sa famille à travers un mode de vie sain et réfléchi? Elle partage ses recettes de cosmétiques, de produits ménagers et tout un tas de petites astuces hyper pratiques.

« Tout commence avec une chaîne Youtube en 2014,
où se mêlent recettes cosmétiques et ma quête vers une consommation saine en famille. Je range ma cape de super-maman au vestiaire car je reprends le chemin des études, en plus d’être rédactrice web et presse. »

Le blog d’Emilie est magnifique! « Food and photographie journal », il met l’eau à la bouche et donne envie de manger mieux, et de cuisiner beaucoup. Plein d’inspiration, de recettes gourmandes et colorées, pour toutes les occasions.

« J’adore particulièrement aller sur des terrains inconnus et cuisiner différemment comme le « sans gluten », le « sans lait » et le « vegan » mais tout en conservant la gourmandise, car manger c’est avant tout se faire plaisir ! »

Voici mes préférés mais bien d’autres sont à suivre :

Conscience et cohérence ou le retour de la routine

Il y a deux mots qui me trottent en tête depuis quelques jours : conscience et cohérence. Parce que je suis en train de bouger, de changer dans un sens que j’ai choisi en conscience, en prenant soin de me documenter. Parce que ces évolutions correspondent à un besoin de cohérence en moi, de faire correspondre ce que je fais avec ce en quoi je crois. Cela peut sembler pompeux comme ça mais il n’y a aucun héroïsme là-dedans, il s’agit humblement de faire glisser ses comportements quotidiens et individuels vers quelque chose qui nous ressemble et nous fait sentir intègre.

Voici le process de ces dernières semaines :

Après plusieurs mois à préparer un concours, le nez dans le guidon, j’ai enfin le temps de m’occuper de moi. Et il y en a besoin! Peau terne, poches sous les yeux, cheveux raplaplas et kilos en trop : le bilan est plutôt négatif. Alors, plutôt que de s’apitoyer, on passe à l’action, comme ça on ne culpabilise plus et petit à petit les efforts payent et la situation évolue. Je crois que ce cercle vertueux peut s’appliquer à tous les domaines. Quand quelque chose ne va pas, accepter que le changer prendra du temps et du travail, et s’y mettre. La préparation intensive et en solo du concours (que j’ai eu ^^) m’a peut-être fait grandir là-dessus, en me démontrant les vertus de la persévérance et de la méthode.

Alors, pour ce qui nous intéresse, plutôt que de prendre des résolutions ultra ambitieuses et intenables, je me met à l’action un peu à l’instinct, et les choses s’enchaînent et s’organisent d’elles même.

1 er pas : les cheveux. Changer de tête, de coupe et prendre soin de sa crinière, rien de tel pour lancer le mode slow et le recentrage. Cela peut paraître très superficiel mais cela aide à retrouver de l’estime de soi, qui est le carburant de bien des grandes choses.

2 ème étape : la peau. Ou comment instaurer un rituel quotidien d’attention à soi, qui donne des résultats!

3 ème étape : l’alimentation . Bon là, il y a des chapitres entiers à écrire. Je suis de plus en plus proche d’un régime vegan et il faut que je prenne en compte les conséquences d’un tel choix. Je pense me supplémenter en vitamine B12 dès les prochaines semaines. Au d »part, l’objectif post-concours, le truc que je m’étais promis une fois cette période intense passée, c’était MAIGRIR. Sauf que je suis gourmande, j’adore cuisiner, j’ai un rapport émotionnel à la nourriture, je sors pas mal (alcool et apéros grignotages) … Alors, non, pas de régime drastique pour moi, je serai malheureuse, culpabilisée et obsédée par ça. Alors l’idée, c’est plutôt de glisser vers le body positivism et vers une alimentation équilibrée, cuisinée dans la joie, avec pleins de couleurs et de goût. La sobriété heureuse quoi. Et bien, ça marche. En une semaine, j’ai déjà perdu deux kilos, avec une sortie entrée-plat-dessert au resto et deux boules de glaces avant hier. Parce que le reste du temps, je me régale de légumes, en salade, en poêlées, de galettes de céréales, de légumineuses, de seitan, et me concocte des smoothies à tomber par terre. J’ai simplement remplacé le sucre, le gras, le raffiné, l’industrialisé par du home-made gourmand et sain. Niveau goût, je m’éclate avec les aromates, les épices et surtout les fruits et légumes bios qui n’ont rien à voir avec leurs pseudo équivalents industriels.

Alors, je suis d’accord, le bio ça reste un budget. Et puis il faut du temps et de l’énergie pour cuisiner. Pour l’instant, j’attends de démarrer mon futur job donc j’en profite. Ma grande question et mon objectif c’est de maintenir ce rythme de vie une fois dans le quotidien metro-boulot-dodo. On verra bien mais pour l’instant j’ai la foi, et la pêche!

En plus, cuisiner m’oblige à faire des choix concernant les aliments, leurs qualités et leur impact écologique et éthique.  Je suis loin d’être irréprochable (mon café n’est pas encore équitable par ex) mais je m’efforce de petit à petit m’éduquer pour faire les bons choix. Et plus ça va, plus l’industrie de l’élevage m’est insupportable. Intolérable. Je n’arrive plus à comprendre que l’on se voile encore la face sur cette réalité odieuse, honteuse pour l’humanité et qui nous mène droit dans le mur. Cautionner toute cette souffrance, incommensurable, à une telle échelle n’est juste pas défendable.

Donc, exit les produits laitiers, restent les oeufs bios, pas souvent. Le poisson, au restau quand il n’y a pas d’alternative végétarienne. Cette flexibilité me gêne de plus en plus. A suivre….

Quelques nouveaux livres sont venus compléter ma belle bibliothèque cuisine, à découvrir ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment remplacer les oeufs ? (vers un régime vegan)

Je me pose actuellement cette simple question. Je suis loin d’être une cuisinière expérimentée et je n’ai que peu de notions de la chimie culinaire. Donc, à partir de plusieurs sources, je vais m’efforcer d’y répondre.

D’abord : pourquoi remplacer les oeufs?

En ce qui me concerne, la raison est simple : manger des oeufs revient pour la citadine que je suis à accepter que des conditions de vie abominables soient infligées à des poules, sans parler du sort qui est réservé à leurs poussins mâles, et cela quelque soit la filière concernée. Mais pour d’autres personnes, cela peut être des problèmes de cholestérol ou d’allergies qui se posent.

Le choix d’une alimentation sans produits animaux, même accompli de manière progressive, amène à cuisiner plus par soi-même. En effet, la prise de conscience qui va avec ce genre de changement s’accompagne d’une rééducation alimentaire, que l’on fait en autonomie. On découvre alors très vite que les produits transformés sont les plus nocifs pour la santé en termes de composition (huile de palme, sel et sucres, additifs…) et qu’il n’y a que peu d’entre eux qui puissent rentrer dans un régime qui soit à la fois exigeant éthiquement et du point de vue de la santé. Bref, se poser des questions, ça pousse à cuisiner!

C’est pourquoi, il faut profiter de la somme considérable d’information que l’on trouve dans les livres et sur le net. Je suis époustouflée par la veggiesphère que je découvre peu à peu, des blogs absoluments formidables de cuisine et de transmission de savoir nutritionnel existent. Bientôt, je ferai une page pour indiquer les liens les plus incontournables!

Mais revenons à nos oeufs de poule!

Les oeufs servent à différentes choses en cuisine : ils épaississent, lient, émulsionnent, donnent une consistance mousseuse… On les utilise entiers ou non, battus en neige… Il faut comprendre à quoi ils servent pour les remplacer par la bonne alternative dans une recette.

Il existe plusieurs situations :

  1. l’oeuf nest pas essentiel à la recette (en très petites quantités) -> on peut le supprimer. ex : recette de pâtisserie contenant du yaourt, de la banane ou du chocolat, qui sont déjà de bons liants.
  2. en pâtisserie, pour remplacer un oeuf entier dans une préparation -> on se tournera vers les fécules (arrow-root, maïs..) qui sont de bons épaississants pour les crèmes, donnent de la légèreté aux gâteaux ou permettent à un appareil à tarte de prendre. Pour servir de levant, on pourra utiliser un peu de yaourt de soja également.
  3. dans les gâteaux, pour servir de liant -> une purée de fruit contenant de la pectine (banane, pomme, figue, poire) ou de légume (carrote, courge..) remplacera un oeuf en assurant le moelleux du résultat final.
  4. pour une consistance mousseuse  (blancs en neige) ou dans une mayonnaise-> on peut utiliser les supers-pouvoirs de l’aga agar, ou bien du tofu soyeux ou encore des noix de cajou mixées avec de l’eau après trempage.
  5. pour servir de liant dans une pâte pas trop liquide (type pâte à tarte, ou à biscuits secs) -> les graines de lin moulues avec de l’eau ou bien les graines de chia mixées avec de l’eau donnent une gélatine que l’on intègre facilement (semble-t-il ) aux préparations.

Voilà, y a plus qu’à se lancer! Pour plus d’infos, je recommande chaudement la lecture du livre :

Les savoir-faire de la cuisine végétarienne de Clémence Catz, une mine, tout y est très bien expliqué.

Autres sources pour cet article :

le blog Végébon très complet, très clair, je pense passer des heures dessus dans les prochaines semaines

le blog d’Antigone XXI une bloggeuse qui a tout compris et qui partage son savoir bio et vg avec humour et intelligence

à visiter d’urgence donc!

Des choix et du prosélytisme

Petite mise au point, car, en publiant, forcément, ce que l’on pense s’affiche et doit être explicité.

J’ai une règle simple, que je tente d’appliquer le plus strictement possible, surtout quand il s’agit de mes choix de vie : je ne juge pas les autres. Ainsi, afficher mes questionnements sur le végétarisme et mon régime alimentaire n’est en aucun cas une condamnation de ceux qui font autrement. Je juge ce que je sais du monde, ce que les chiffres et les réseaux d’information « fiables » nous disent de son fonctionnement global (et, je pense qu’il marche sur la tête) mais je ne juge pas les choix individuels que font les personnes. Je pense que seule cette tolérance, ce respect permettent la discussion et que, quand on juge les gens on ouvre la voie à la violence parce qu’on fait des catégories. Je ne mettrai jamais ue idée plus haut que l’humain, même si il ne vote pas comme moi par exemple.

Autre chose, je suis naïve sur beaucoup de points et j’en ai conscience, mais je fais part ici d’un cheminement et je crois qu’il n’y a pas de questions idiotes, comme le dit toujours un professeur que je connais. Tout permet d’apprendre, à part l’idée que l’on sait déjà. Alors voilà, comme le but assumé pour moi, c’est d’apprendre toujours, je continue de chercher. Et je suis vraiment curieuse des démarches des autres, alors n’hésitez pas à partager, à commenter!!