A lire : 28 jours, le tempo d’une belle peau

Voici un petit lien vers un article très intéressant de Dominique Wilmer sur le site http://www.clés.com. L’auteur explique ce que l’on ne sait pas assez, à savoir que la peau a besoin de temps pour se régénérer et que la patience est nécessaire pour obtenir des résultats probants. En effet, il faut compter 28 jours pour que les cellules profondes arrivent à la surface de la peau et que la régénération se fasse. D’où l’importance d’une routine installée et persévérante. J’y ai également lu qu’il fallait éviter le « zapping cosmétique » et s’attacher à un soin que l’on utilise jusqu’au bout du pot si l’on ne veut pas dérégler l’équilibre fragile de notre peau. Ouch! Moi qui passe ma vie à essayer de nouveaux soins bio, il va falloir que je devienne plus fidèle!

Bonne lecture de l’article !

Les cosmétiques à la loupe sur le net : composition et sécurité

  • Pourquoi une cosmétique naturelle et bio? Que propose-t-elle vraiment ? Pourquoi s’embêter avec des tambouilles maison ou payer des produits labellisés? Est-ce une lubie?? Les grandes marques mainstream ne sont-elles pas sûres?

Autant de questions que vous vous posez peut-être et que je partage. C’est le documentaire La grande invasion, consacré aux perturbateurs endocriniens, qui m’a mis la puce à l’oreille. Il énonce (et dénonce) la présence de ces composés dangereux dans notre environnement quotidien : objets, revêtements de voiture ou de bâtiments… et cosmétiques. Interviewé par le réalisateur, un scientifique répond à la question « quel unique conseil de santé publique donneriez-vous aujourd’hui face aux perturbateurs endocriniens? » par « Aux femmes enceintes, je dirai zéro cosmétique pendant la grossesse ». Cette phrase m’a marquée : les cosmétiques représenteraient-ils une menace si importante sur la santé des bébés à naître? Et pour nous qui en consommons quotidiennement, qu’en est-il?

Quelques lectures plus tard, je découvre l’action de l’association Slow Cosmétique qui sensibilise sur les compositions douteuses de beaucoup de soins et propose des alternatives. En effet, les cosmétiques sont des associations chimiques dont la formulation a pour but de créer des produits ayant certaines propriétés, notamment sur la peau (couche supérieure, l’épiderme). Mais, dans une logique industrielle d’efficacité qui se veut spectaculaire à bas coût, les formulations sont devenues de plus en plus complexes et recourent à des composés issus de la pétrochimie par exemple.

Or, quelques rapides recherches éclairent sur l’innocuité toute relative de ces ingrédients, voire leur dangerosité certaine. Comme pour les additifs alimentaires, il faut apprendre à lire les étiquettes en attendant le jour où nos politiques de santé publiques prendront le pas sur les logiques commerciales. En effet, les composants des cosmétiques traditionnels répondent à des exigences simples (effet à court terme, faible coût de production, stabilité dans le temps) et non à la question capitale des conséquences de leur utilisation combinée (effet cocktail) ou répétée dans le temps, à moyen et long terme (accumulation dans le corps et risques associés).

  • Comment se prémunir et faire le tri face à l’immense choix de cosmétique, et toutes les promesses qu’ils formulent? 

D’abord, comprendre la différence entre un produit traditionnel et un produit naturel, voire bio. Un produit traditionnel a recours à des produits de synthèse, des dérivés pétrochimiques, des alcools gras, des matières « plastiques » (silicones et polymères), des tensioactifs très transformés. Certains présentent des risques allergènes, irritants, de perturbation endocrinienne, sont fabriqués à l’aide d’un gaz cancérigène, ou sont très nocifs pour l’environnement.

Un produit naturel utilisera des ingrédients d’origine végétale (eaux florales, huiles végétales, émulsifiants et tensioactifs dérivés du végétal, etc..). Mais les conservateurs utilisés peuvent être irritants, les huiles végétales peuvent être estérifiées (ce qui les rend « mortes », sans véritable propriété) et les ingrédients d’origine végétale peuvent être issus dune agriculture intensive synonyme de l’utilisation de nombreux adjuvants comme les pesticides. Attention donc au greenwashing, qui consiste à vendre des produits à « 97% d’origine naturelle » mais contenant des ingrédients problématiques. Ces produits demandent une lecture attentive de leur étiquette donc.

Un produit labellisé bio  répond à un cahier des charges strict, interdisant certains ingrédients et imposant un pourcentage minimum d’ingrédients d’origine naturelle entre autres.

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Le label Ecocert est un organisme Français de contrôle et de certification. Il impose :

–  minimum de 95% d’ingrédients d’origine naturelle et transformés selon des procédés respectueux
– Pas de parfum de synthèse ni colorants de synthèse, ni silicones,…etc 

– Quelques conservateurs de synthèse sont autorisés mais sont définis strictement
– Pas de test des produits finis sur les animaux

– Pas de matières premières animales extraites d’animaux vivants ou morts

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Le label Cosmebio :

– Au minimum : 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.
– Au minimum : 95% des ingrédients végétaux sont issus de l’Agriculture Biologique
– Au minimum : 10% de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique

D’autres existent, ils sont très bien présentés dans les liens que je présente en fin d’article. Pour les vegan et ceux qui, comme moi, sont sensibles à la cause animale, il faut aussi se renseigner sur la présence ou non d’ingrédients d’origine animale et sur la politique de chaque marque en terme de test sur les animaux.

  • Apprendre à lire les étiquettes : la liste INCI

La liste INCI est une nomenclature imposant aux cosmétiques d’afficher la liste exhaustive de tous leurs ingrédients. Elle est présente soit sur l’emballage, soit sur le flacon lui-même. Sortez vos binocles, c’est souvent écrit en tout petit! En plus, les noms des ingrédients sont écrits en latin, en anglais, en dénominations scientifiques. Un peu dur de s’y retrouver à première vue donc!

Un outil pratique existe sur le site « la vérité sur les cosmétiques« , il permet de rentrer le nom d’un ingrédient dans un moteur de recherche pour en connaître les caractéristiques : son origine, sa fonction, et s’il représente un risque ou pas. Il y a même des applications pour smartphone qui, en scannant le produit, vous permettent de comprendre de quoi il retourne. Ex: l’appli ThinkDirty

Il est souvent conseillé de regarder en priorité les cinq premiers ingrédients de la liste (qui les classe par ordre de proportion dans le produit) et de connaître les suffixes qui annoncent des composants de mauvais augure : -eth, -oxynol, -one, -oxane, -paraben, -phtalate, etc.

Pour plus d’infos, car cet article n’est qu’une petite synthèse et qu’il y a des pages très bien faites sur le sujet je vous renvoie à ce liens:

Edit : un article fait la synthèse des développements récents et des avantages de la cosmétique bio sur le site http://www.cles.com : juste ici.

 

Aumônière figue/comté/amandes, sauce balsamique orange miellée

figues

Tout est dans le titre! Une recette fine et subtilement sucrée-salée pour épater des convives… sans se fouler! Car oui, c’est hyper simple à faire 🙂

Prévoir 3 figues mûres à point par personne.

+ du comté, des amandes effilées, des feuilles de brick, du vinaigre balsamique, un miel liquide bio et 4 oranges à presser à jus non traitées.

Dans un premier temps, coupez une feuille de brick en quatre et gardez les autres telles quelles (celles que je trouve sont toujours rondes, ce qui est bien pratique). Placer un quart de cercle au centre de chaque feuille de brick (c’est pour « renforcer » le fond de notre aumônière ).

Coupez le comté en petits cubes de moins d’un cm de côté, il doit y en avoir une bonne dizaine par personne.

Pour chaque aumônière, découper une figue en petites lanières. Disposez les cubes de comté et les lanières de figue au centre de chaque brick. Parsemez d’amandes effilées.

Refermez chaque brick en rejoignant les bords au sommet au dessus du centre et utilisez un petit pic en bois ou un fil de boucher pour maintenir le « sac » fermé.

Déposez sur une feuille de sulfurisé sur une plaque de four et faites cuire à 190°C (Th 6/7) pendant 15 à 20 min : on veut que le fromage fonde mais pas que les bricks brûlent!

Pour la sauce, pas compliqué :

Lavez les oranges et râpez le zeste de l’une d’entre elle, réservez. Pressez les quatre oranges.

Dans une casserole à fond épais, versez environ quatre cuillères à soupe de miel liquide.  Réchauffez à feu vif jusqu’à ce que le miel se liquéfie bien puis, à feu doux  ajoutez y un verre (20 -25cl) de vinaigre balsamique. Quand la texture s’épaissit un peu, y ajouter le jus d’orange et le zeste, laisser réchauffer à feu doux en remuant.

Ensuite, il n’ya plus qu’à faire de belles assiettes en disposant deux figues tendres ouvertes autour de l’aumônière et à verser artistiquement la sauce! Bon appétit!

Une variante délicieuse : les aumônières pomme chanteclerc – comté-cantal-reblochon avec de la noisette hachée! #yummy

La purée-caviar d’aubergine

Une recette hyper facile, aussi bonne chaude que froide!

Il vous faut pour 2 personnes:
2 belles aubergines
1 oignon rouge
Ail semoule
Du cumin
Du curcuma
De l’huile d’olive

Emincez l’oignon et faites le dorer dans un peu d’huile d’olive à la poêle. Ajoutez le cumin et le curcuma, laissez quelques instants les oignons s’en imprégner, mélangez. Lire la suite La purée-caviar d’aubergine

Nouveaux livres de cuisine saine, veggie et vegane!

Bon, une fois de plus j’ai craqué mais, quand des bouquins me tapent dans l’œil, je ne peux jamais résister très longtemps! C’est formidable de voir l’explosion du nombre de parutions de livres de cuisines sur les thèmes du végétarisme, du végétalisme et d’une nutrition saine et gourmande. Le libraire de Gibert Joseph à Saint Michel m’expliquait l’autre jour qu’ils vont devoir repenser complètement leur rayon pour faire face à ce phénomène… …révélateur d’un vrai changement en cours dans les mentalités!

Voici ma sélection :

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Healthy Vegan, de Marie Laforêt, aux éditions La Plage, 29,95€

Une fois de plus Marie Laforêt et les éditions La Plage collaborent pour nous régaler! Un très beau livre de 325 pages, abondamment illustré de photos appétissantes, et qui fait suite au premier ouvrage de référence de l’auteur, sobrement intitulé Vegan. Marie Laforêt est extrêmement créative, comme en témoignent son blog 100%végétal  et ce livre. Ici, la problématique est intéressante car elle dépasse le critère du seul véganisme. En effet, on peut être vegan et manger n’importe comment, il y a même de la junk food vegan! Là, l’idée est de concilier ses convictions et ses choix alimentaires avec les impératifs d’une nutrition équilibrée et pleine de bonnes choses. Le livre est organisé en chapitres regroupant des recettes autour d’un grand thème à chaque fois : « cuisiner cru », « recettes faciles à emporter »… Tous les repas sont envisagés, au quotidien, en recevant des amis, le matin pour l’énergie, etc… Donc un livre complet et coloré qui va incontestablement devenir une référence. Je l’ai hérissé de post it tant il y a de recettes que je veux tester!

 

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Poêlées végétariennes saines et gourmandes, de Géraldine Olivo, Collection Plaisir et Vitamines de Larousse, 9,95€

Alors là, tout petit prix pour une mine de bonnes idées! Pas moins de 80 recettes faciles à mettre en oeuvre, pour toutes les saisons. Le principe est simple, 6 ingrédients maximum, une poêle et des associations saines et délicieuses de saveurs et de nutriments. En plus, la plupart des recettes sont réalisables au quotidien car leur timing est de 30 min. La présentation est hyper sympa avec les ingrédients pris en photos à l’état brut, des instructions synthétiques et simples et souvent une photo grand format du résultat. Ultra visuel, avec des infos nutrition à chaque recette. L’idée est de composer des assiettes équilibrées et goûteuses sans préparer 12 plats à la fois mais un seul, complet. Je préfère cette approche à celle des Assiettes Veggies que j’avais déjà dans ma bibliothèque mais que je trouve difficiles à réaliser sur le pouce parce qu’elles nécessitent de cuisiner plusieurs plats que l’on associe  ensuite. Donc voilà, gros coup de coeur parce que les recettes ne se ressemblent pas, certaines sont plutôt cuisine du monde, d’autres très franchouillardes, toutes nature et colorées. J’ai déjà testé le soja à l’aigre douce (poivron, ananas) et ça a fait un tabac!!

 

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Tofu soyeux, de Clémence Catz, aux éditions La Plage, 9,95€

Quand on se lance dans la cuisine bio, saine, veggie, il y a plein d’ingrédients que l’on découvre et dont on nous vante les vertus et les saveurs. Commence alors une exploration toute personnelle faite de test, de mélanges et de curiosité. Le tofu soyeux m’intriguait, je l’avais croisé au détour de plusieurs recettes alléchantes sans jamais me lancer. Et là, je découvre que Clémence Catz, l’auteur des Savoir-faire de la cuisine végétarienne, un livre formidable, en a fait le thème de l’un de ses ouvrages! Alors de la mayonnaise végétale (testée et approuvée) au fondant aux pêches et à l’amande blanche, tout est possible avec cet ingrédient là. En plus, le tofu soyeux est sain, maigre et écologique à produire. Donc un super recueil pour apprivoiser un ingrédient qu’il fait bon intégrer à sa cuisine.

 

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100 recettes à dévorer : cuisine végétarienne midi et soir, chez Solar, 4,99€

Ce petit bouquin là est ce qu’on appelle un usuel, autrement dit, un indispensable. Rien d’original ou de compliqué mais plein plein plein de recettes de base pour manger au quotidien avec des ingrédients simples. Une sélection de recettes apéritives pour enfin laisser derrière soi les grands classiques, des purées gourmandes, des desserts sans lactose ni gluten… Pour ce prix là, ça vaut le coup de le garder pas loin et d’y chercher l’inspiration quand on sèche un peu devant ses casseroles ou qu’on a la flemme de faire un truc sophistiqué!

 

Voilà pour mes dernières trouvailles, et vous avez-vous des livres de cuisine qui vont ont fait  craquer?

A voir, « la grande invasion » le docu sur les perturbateurs endocriniens

Terrifiant, ce documentaire de Stéphane Horel datant de 2010 n’a pourtant rien de sinistre! Un brin cartoonesque, il dresse un constat alarmant sur les matériaux et produits que nous utilisons au quotidien. Bourrés de bisphénol A et autres phtalates, ils nous contaminent et sont responsables de graves problèmes de santé. le danger est particulièrement important pour les femmes enceintes et leurs enfants à naître. Là où le docu donne envie de changer son mode de vie, il insiste très clairement aussi sur la responsabilité de nos dirigeants politiques pour réglementer l’utilisation de certains matériaux. Parce que nous sommes passivement contaminés par de nombreux perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement quotidien.

Des blogs indispensables

Avant de me lancer en amateur dans la rédaction de ce petit blog, j’ai d’abord été une lectrice dévorante de publications de jeunes femmes formidables, qui sont de vraies sources d’inspiration.

Les voici:

Ophélie anime un blog qui est une référence pour la cuisine vegan, mais pas que. On y trouve aussi des recettes de slow cosmétique, dont certaines sont mes chouchoutes au quotidien ( crème visage bonne mine, déo naturel en 5 min..). Son programme et sa réflexion se résument ainsi : Pensons / Mangeons / Fabriquons / Vivons .

Je l’admire beaucoup et vous recommande chaudement de la suivre!

« J’ai compris que chaque petit pas compte, que les actes de chaque individu sont importants, que tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice, dans la mesure de son possible, pour autant qu’il y croie et qu’il le désire réellement. Je suis devenue végétarienne, puis végane, j’ai surtout tenté de m’informer, de mettre en question notre douce doxa quotidienne et le bain trompeur dans lequel nous sommes faussement bercés, et je suis surtout restée très, très rêveuse et toujours optimiste. »

Gala a 25 ans, et déjà de beaux accomplissements à son actif. Son blog de healthy lifestyle est suivi par des milliers d’internautes, à juste titre. Et, jeune entrepreneur, elle a créé une boutique en ligne de cosmétiques vegan et bio Happyleon. Intègre et passionnée, Gala a beaucoup à partager, pour notre plus grand plaisir!

« Parce que j’aime partager toutes les découvertes que j’ai faites et que je continue de faire sur ce qui nous entoure ! S’il devait rentrer dans une case, mon blog serait un blog « Lifestyle ». Ici, on aborde toutes les facettes (enfin on essaie) d’un mode de vie vegan, sain et naturel : qu’il s’agisse d’alimentation, de beauté, de réflexions sur la cause animale ou sur la planète … »

Shirley est une jeune maman qui se pose de très intéressantes questions : comment prendre soin de sa famille à travers un mode de vie sain et réfléchi? Elle partage ses recettes de cosmétiques, de produits ménagers et tout un tas de petites astuces hyper pratiques.

« Tout commence avec une chaîne Youtube en 2014,
où se mêlent recettes cosmétiques et ma quête vers une consommation saine en famille. Je range ma cape de super-maman au vestiaire car je reprends le chemin des études, en plus d’être rédactrice web et presse. »

Le blog d’Emilie est magnifique! « Food and photographie journal », il met l’eau à la bouche et donne envie de manger mieux, et de cuisiner beaucoup. Plein d’inspiration, de recettes gourmandes et colorées, pour toutes les occasions.

« J’adore particulièrement aller sur des terrains inconnus et cuisiner différemment comme le « sans gluten », le « sans lait » et le « vegan » mais tout en conservant la gourmandise, car manger c’est avant tout se faire plaisir ! »

Voici mes préférés mais bien d’autres sont à suivre :

Bon plan : acheter ses cosmétiques bio à pas cher

Pour celles que la tambouille ne tente pas, les marques de cosmétiques bio et cruelty free ne manquent pas et proposent des soins de qualité, mettant le meilleur des actifs naturels au service de nos frimousses.

Histoire de tester de nouveaux produits à moindre coût, il faut profiter du net et de ses nombreux sites! En ce moment, c’est les soldes et sur de nombreux sites de produits bio, des cosmétiques sont en promotions avec de grandes marques comme Melvita ou Cattier par exemple. Mais pour être sûre de bien acheter, prenez le temps de chercher des avis sur les produits et des infos sur la politique des marques quand à la composition des produits et le traitement des animaux.

Un site que je viens de découvrir peut être intéressant, à condition de prendre son temps: beautéprivée.fr . C’est un système de vente privée consacré aux cosmétiques visage, corps et cheveux notamment. Il faut donc s’inscrire (mail et code postal) pour accéder aux ventes. Dans la profusion de produits proposés à des prix défiant toute concurrence, il y a du bio et du cruelty free. Pour s’aider, on peut consulter  la liste des marques ne testant pas sur les animaux juste ici. Il faut donc prendre le temps de fouiller. Personnellement, j’ai décidé de me lancer et fait une première commande avec un crème de jour de la marque Avril, un gommage visage tout doux à la fleur d’oranger et un sérum à l’acide hyaluronique pour le contour des yeux. Hâte de tester tout ça et de vous faire part de mes impressions!

Sur venteprivée.fr, on trouve de temps en temps des ventes intéressantes : aujourd’hui par exemple, la marque Huygens propose ses soins visage à prix très réduits.

Enfin, en période de soldes, les sites de produits bio tels que Greenweez font des rabais intéressants et ont l’avantage d’avoir un vaste choix parmi les plus grandes marques de cosmétiques propre.

Enfin, last but not least, certains sites sont formidables de par l’attention qu’ils portent à la sélection de leurs produits : moins de choix certes mais du très bon, sûr! par exemple, Happyleon la boutique en ligne de Gala dont le blog est une mine d’info et de réflexion passionnante.

Et vous, avez vous des bons plans pour vos cosmétiques healthy?

Les dix commandements du slow régime

Le principe : retrouver son poids de forme lentement, en adoptant une façon équilibrée de manger, sans avoir faim et sans reprendre ensuite.

Attention: aucune prescription ici, rien que la présentation de ce que je suis en train de mettre en place à titre individuel, avec la conviction d’y arriver mais sans bilan pour l’instant.

Pourquoi? comme je l’écrivais dans un précédent post, les régimes accélérés, hypocaloriques, me font un peu peur. Je les trouve brutaux pour l’organisme et ce n’est pas dans cette relation là à mon corps que je veux être. En plus, il semble que le corps ait une propension mécanique à stocker en masse dès que l’on sort des phases de faible apport calorifique.

Tout d’abord, je dois dire que malgré mes 10 kilos de plus que le poids dit « idéal » (je fais 68 kg pour 1m65), je m’accepte et j’aime mon corps. Je crois que c’est un postulat très important pour se lancer dans une nouvelle démarche alimentaire. Il y a quelques temps j’en avais profondément honte et cela m’immobilisait, me figeait sans me laisser de prise sur mon propre devenir.

Or, maintenant que j’ai installé de nouvelles routines de soin (je prend soin de ma peau, de mes cheveux par exemple) et que je me suis acceptée, je sais que j’ai le temps. Le temps pour apprendre à vivre différemment, perdre ce bidon disgracieux certes mais surtout poser les bases d’une vie en santé, d’une existence épanouie et cohérente. Tout est lié, c’est une évidence pour certains mais pour d’autres, corps et esprit sont encore complètement décorrélés.

J’ai été quelqu’un de super speed toute ma vie, nerveuse, anxieuse à outrance, avec peu d’estime de soi et un rapport violent à son propre corps : j’ai fumé de 15 à 30 ans comme un pompier par exemple. Et puis, grâce à mon métier (restauratrice de livres anciens), j’ai découvert que mon rapport au temps était erroné, qu’il me faisait du tort. Je n’étais pas capable de faire des choses soignées parce je voulais aller plus vite que la musique. Je devais accepter que mon corps avait besoin de temps et de répétition pour apprendre les gestes, tout l’inverse de ce que le monde valorise : l’instantanéité, la consommation, le tout – tout de suite.

Alors qu’il y a des processus dans lequel le temps est incompressible. L’accepter, c’est être libre. Ne plus se culpabiliser, se mettre sous pression, bien au contraire! Avec le temps, on peut faire les choses bien, complètement, à son rythme, enfin.

Donc, la priorité pour moi aujourd’hui, c’est de respecter mon corps et de lui permettre de perdre le superflu lié aux desserts (ma passion) entre autres… petit à petit.

Pour cela, j’ai quelques idées claires, issues de mes lectures:

  • Boire beaucoup, tout le temps. Je me fais des bouteilles d’infusion verveine menthe glacée, cela permet de varier de l’eau et c’est ultra rafraîchissant.
  • Ne pas sauter de repas, même si le petit déj est assez réduit (petit morceau de pain complet de seigle, un petit peu de beurre, une compote ou un yaourt au soja, café).
  • Seul « grignotage » si j’ai vraiment une fringale, une fois par jour : une poignée d’amandes.
  • Des protéines (végétales dans mon cas) à tous les repas.
  • Beaucoup de fruits et légumes, de toutes les couleurs, à satiété.
  • CUISINER, s’inspirer, bidouiller, laisser parler la gourmandise en se lâchant sur les aromates, les épices, l’oignon ou l’ail…
  • Rester attentive aux sucres ajoutés et aux graisses saturées, bref lire les emballages.
  • Limiter l’alcool au maximum.
  • Se bouger, marcher, courir, nager, danser, monter les escaliers..
  • Sourire, respirer, et bien mâcher!

Voilà le plan, cela fait une bonne semaine que je l’applique, j’ai perdu deux kilos, et j’ai une pêche d’enfer. Je me sens en accord avec moi-même parce que je sais que je mange des aliments qui sont bons pour ma santé, qui me font plaisir et qu’en plus je m’amuse beaucoup à inventer des recettes (toutes simples einh) !

Edit: je viens de découvrir que, très logiquement, de nombreuses personnes ont déjà mis en place cette démarche. Je vous recommande la lecture du blog de Mango and Salt qui est très encourageante 🙂

Conscience et cohérence ou le retour de la routine

Il y a deux mots qui me trottent en tête depuis quelques jours : conscience et cohérence. Parce que je suis en train de bouger, de changer dans un sens que j’ai choisi en conscience, en prenant soin de me documenter. Parce que ces évolutions correspondent à un besoin de cohérence en moi, de faire correspondre ce que je fais avec ce en quoi je crois. Cela peut sembler pompeux comme ça mais il n’y a aucun héroïsme là-dedans, il s’agit humblement de faire glisser ses comportements quotidiens et individuels vers quelque chose qui nous ressemble et nous fait sentir intègre.

Voici le process de ces dernières semaines :

Après plusieurs mois à préparer un concours, le nez dans le guidon, j’ai enfin le temps de m’occuper de moi. Et il y en a besoin! Peau terne, poches sous les yeux, cheveux raplaplas et kilos en trop : le bilan est plutôt négatif. Alors, plutôt que de s’apitoyer, on passe à l’action, comme ça on ne culpabilise plus et petit à petit les efforts payent et la situation évolue. Je crois que ce cercle vertueux peut s’appliquer à tous les domaines. Quand quelque chose ne va pas, accepter que le changer prendra du temps et du travail, et s’y mettre. La préparation intensive et en solo du concours (que j’ai eu ^^) m’a peut-être fait grandir là-dessus, en me démontrant les vertus de la persévérance et de la méthode.

Alors, pour ce qui nous intéresse, plutôt que de prendre des résolutions ultra ambitieuses et intenables, je me met à l’action un peu à l’instinct, et les choses s’enchaînent et s’organisent d’elles même.

1 er pas : les cheveux. Changer de tête, de coupe et prendre soin de sa crinière, rien de tel pour lancer le mode slow et le recentrage. Cela peut paraître très superficiel mais cela aide à retrouver de l’estime de soi, qui est le carburant de bien des grandes choses.

2 ème étape : la peau. Ou comment instaurer un rituel quotidien d’attention à soi, qui donne des résultats!

3 ème étape : l’alimentation . Bon là, il y a des chapitres entiers à écrire. Je suis de plus en plus proche d’un régime vegan et il faut que je prenne en compte les conséquences d’un tel choix. Je pense me supplémenter en vitamine B12 dès les prochaines semaines. Au d »part, l’objectif post-concours, le truc que je m’étais promis une fois cette période intense passée, c’était MAIGRIR. Sauf que je suis gourmande, j’adore cuisiner, j’ai un rapport émotionnel à la nourriture, je sors pas mal (alcool et apéros grignotages) … Alors, non, pas de régime drastique pour moi, je serai malheureuse, culpabilisée et obsédée par ça. Alors l’idée, c’est plutôt de glisser vers le body positivism et vers une alimentation équilibrée, cuisinée dans la joie, avec pleins de couleurs et de goût. La sobriété heureuse quoi. Et bien, ça marche. En une semaine, j’ai déjà perdu deux kilos, avec une sortie entrée-plat-dessert au resto et deux boules de glaces avant hier. Parce que le reste du temps, je me régale de légumes, en salade, en poêlées, de galettes de céréales, de légumineuses, de seitan, et me concocte des smoothies à tomber par terre. J’ai simplement remplacé le sucre, le gras, le raffiné, l’industrialisé par du home-made gourmand et sain. Niveau goût, je m’éclate avec les aromates, les épices et surtout les fruits et légumes bios qui n’ont rien à voir avec leurs pseudo équivalents industriels.

Alors, je suis d’accord, le bio ça reste un budget. Et puis il faut du temps et de l’énergie pour cuisiner. Pour l’instant, j’attends de démarrer mon futur job donc j’en profite. Ma grande question et mon objectif c’est de maintenir ce rythme de vie une fois dans le quotidien metro-boulot-dodo. On verra bien mais pour l’instant j’ai la foi, et la pêche!

En plus, cuisiner m’oblige à faire des choix concernant les aliments, leurs qualités et leur impact écologique et éthique.  Je suis loin d’être irréprochable (mon café n’est pas encore équitable par ex) mais je m’efforce de petit à petit m’éduquer pour faire les bons choix. Et plus ça va, plus l’industrie de l’élevage m’est insupportable. Intolérable. Je n’arrive plus à comprendre que l’on se voile encore la face sur cette réalité odieuse, honteuse pour l’humanité et qui nous mène droit dans le mur. Cautionner toute cette souffrance, incommensurable, à une telle échelle n’est juste pas défendable.

Donc, exit les produits laitiers, restent les oeufs bios, pas souvent. Le poisson, au restau quand il n’y a pas d’alternative végétarienne. Cette flexibilité me gêne de plus en plus. A suivre….

Quelques nouveaux livres sont venus compléter ma belle bibliothèque cuisine, à découvrir ici.